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8 octobre 2014

Les violettes sont les fleurs du désir




Ana Clavel
Las Violetas son flores del deseo
Traduit de l’espagnol (Mexique) par François Gaudry
Editions Métailié, 02/2009

Résumé de l’éditeur :

Julián Mercader, héritier d’une fabrique de poupées, éprouve du désir pour sa fille Violeta. Angoissé à l’idée de passer à l’acte, il crée une série de poupées, les Violettes, qui lui servent de substitut. Mais ces Violettes, présentées lors d’une foire internationale, commencent à incarner les fantasmes de nombreux clients qui passent des commandes extravagantes. Le succès de l’entreprise fait de Julián la cible d’une société secrète. Et il finira par découvrir plus pervers que lui…

Ce récit d’une sublimation est remarquable à plusieurs titres. Par son climat mystérieux, captivant, plus suggestif qu’explicite, servi par un art subtil de provoquer le trouble qui n’est pas sans rappeler Cortázar et Nabokov. Mais il l’est surtout par une écriture tenue de bout en bout, souple, insinuante, sans faiblesse ni complaisance. Remarquable aussi le talent d’Ana Clavel d’inscrire mezza-voce, par la bouche de son personnage mais sans jamais alourdir le déroulement de l’intrigue, une méditation poétique sur l’art de Hans Bellmer, le désir, les parfums, la folie. Un roman singulier et délicatement scandaleux.
Source : éditions Métailié

L’opinion d’Alain Favarger, dans le quotidien La Liberté.ch
« Dans un court roman au titre intrigant, Les violettes sont les fleurs du désir, Ana Clavel imagine une pochade autour de la figure de Hans Bellmer, l’artiste surréaliste à l’érotisme provocant. La romancière met en scène les tourments de Julian Mercader, l’héritier d’une fabrique de poupées. Hanté par des rêves incestueux, il tente de sublimer ses pulsions en fabriquant des poupées capables de servir de substituts à ses fantasmes.
Sur cette trame scandaleuse et délicate, Ana Clavel brode un récit d’une haute tenue littéraire couplé à une réflexion intense sur l’art, la folie et la perversion. Un exercice de haute voltige au-dessus du chaos des désirs extrêmes. Une autre façon de témoigner de la force et de l’audace du roman sud-américain ».
L’auteur :
Ana Clavel est né à Mexico en 1961, romancière et nouvelliste, elle a obtenu avec Les Violettes sont les fleurs du désir le Prix Juan RULFO 2005, décerné par Radio France Internationale. Elle est diplômée de littérature latinoaméricaine de l’Université Nationale Autonome de México. Elle a reçu le Prix National de Conte Gilberto Owen 1991 pour Amorosos de Atar et le prix de la Nouvelle Juan Rulfo pour Las violetas son flores del deseo (2007). En 2013, elle a reçu le Prix Iberoaméricain de Nouvelle Elena Poniatowska. Elle participe à diverses revues littéraires et à plusieurs journaux mexicains comme, El Nacional, El Universal ou La Jornada.

Dans ses livres, Ana Clavel évoque des thèmes comme la photographie, l’identité, la sexualité et la force du désir. Ses écrits sont très souvent parcourus par une trame sous-jacente liée à l’érotisme, l’innocence ou la perversité, le désir et ses conséquences et comment les personnages vivent avec ces sentiments. Elle aborde tous les aspects du désir pour en arriver à savoir comment il gouverne la vie de chaque individu.

Depuis 2005, ses œuvres ses sont enrichies de réalisations aux formats multimédias.


Las violetas son flores del deseo
Editorial Alfaguara, 01/2007

El mayor interés de Julián Mercader es crear un juguete insólito, inspirado por imágenes clavadas en su mente, logra dar a su deseo la forma de una Violeta, muñeca humana casi en todo cuyo nombre es el mismo de la hija de Julián. Las Violetas empiezan a fabricarse sobre pedido y los clientes solicitan que se les dote de características que muchos llamarían, por decir lo menos, extravagantes. El éxito convierte al juguetero en blanco de una sociedad secreta, que lo cerca y pone en peligro su vida y su secreto mejor guardado.




PhH

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