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5 mars 2022

Maisons vides

Brenda Navarro
traduit de l'espagnol (Mexique) par Sarah Laberge-Mustad
éditions Mémoire d'encrier, 03-2022

 

Présentation de l'éditeur

Daniel a disparu trois mois, deux jours, huit heures après son anniversaire. Il avait trois ans. C’était mon fils. Un enfant kidnappé. Deux femmes. Celle qui l’a perdu et celle qui l’a volé. À la suite de l’enlèvement de Daniel, sa mère est désemparée, hantée par sa propre ambivalence : voulait-elle être mère ? De l’autre côté de Mexico, dans un quartier populaire, la femme qui a enlevé Daniel voit sa vie bouleversée par cet enfant, dont elle a tant rêvé. Entremêlant ces deux voix, Maisons vides dit les désirs et les regrets de la maternité.


Née en 1982 à Mexico, Brenda Navarro vit à Madrid. En 2016, elle a fondé #EnjambreLiterario, le groupe qui fait la promotion des femmes écrivaines. Maisons vides, traduit dans une dizaine de langues, est son premier roman. Diplômée de l'Université nationale autonome de Mexico (UNAM), elle est sociologue et économiste féministe. Elle détient également une maîtrise en études de genre, des femmes et de la citoyenneté de l'Université de Barcelone. Elle a tour à tour été rédactrice, scénariste, journaliste et éditrice.

La fiche du livre sur le site de l'éditeur


Casas vacias
editorial NarativaSextopiso, 2019

 

La maternidad, que casi siempre asociamos con la felicidad, también puede ser una pesadilla: la de una mujer cuyo hijo desaparece en el par­que donde estaba jugando, y la de aquella otra mujer que se lo lleva para criarlo como propio. Ubicada en un contexto de profunda precariedad física y emocional, la historia de estas dos mujeres, madres del mismo niño –un niño que primero se llama Daniel y que después será rebautizado como Leonel– y madres, además, de un mismo vacío, nos confronta con las ideas precon­cebidas que tenemos de la intimidad, las violencias familiares, la desigual­dad social, la soledad, el acompañamiento, el cuidado, la culpa y el amor. 

 

Brenda Navarro ha conseguido un prodigio: caminar siempre, sin caerse nunca, sobre la delgada línea que separa –pero también une– el olvido y la memoria, la esperanza y la depresión, la vida privada y la vida pú­blica, la pérdida y el encuentro, los cuerpos de las mujeres y el acto po­lítico. Casas vacías estremece de forma tan devastadora como ilumina: brillante y extrañamente esperanzadora.

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