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17 avril 2021

La troisième balle

Leo Perutz
traduit de l'allemand par Jean-Claude Capèle
éditions Fayard, 11-1987

Présentation de l'éditeur
En 1519, Fernand Cortez marche sur Tenochtitlán, l'actuelle Mexico, et obtient la soumission de l'empereur Montezuma. Si le conquistador parvient à s'emparer du trésor des Aztèques, non seulement tout le Nouveau Monde mais une grande partie de l'Europe vont tomber sous la coupe de Charles Quint, c'est-à-dire de l'Espagne et de l’Église catholique. Un seul homme peut encore renverser le cours des événements: le rhingrave Grumbach, Allemand luthérien prêt à s'allier au Diable pour combattre l'Inquisition abhorrée. Or Grumbach ne dispose que d'une arquebuse et de trois balles: il destine l'une à Cortez, l'autre au duc de Mendoza, qui a enlevé sa bien-aimée, la jeune Indienne Dalila; quant à la troisième...
En relatant l'épopée de Cortez, Leo Perutz, dans ce roman baroque écrit en 1915, alors qu'il se remet d'une grave blessure reçue au front, inflige à l'Histoire la première de ces égratignures ou " alternatives ", reflets d'un scepticisme historique profond, qui, jointes à une véritable science de la composition et à une certaine jubilation de l'écriture, signeront toutes ses œuvres à venir.

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