1454, empire aztèque, une série de meurtres ébranle le pouvoir. Le conseiller du souverain informe son fils sur son lit de mort qu'il
doit se tenir prêt à reprendre cette fonction honorifique. Mais cette
lourde charge ne souffre pas de passer au second plan. Or, ce fils
recherche sa fille disparue, Deux-Fleurs, et plus de quarante momies ont
été retrouvées aux quatre coins du royaume. Le tueur de jeunes filles
court toujours...
Informations ISBN : 9782413048886 Nombres de pages : 106 Prix : 19,99€
Le cadre général de l'histoire A
lors que l’empire aztèque est en proie à la
famine et que les sacrifices humains se multiplient, trois garçons
naissent à Tenochtitlan. Malgré leurs origines sociales différentes, le
destin va les réunir. Des années plus tard, une jeune fille disparaît
dans un champ, tandis qu’ailleurs, des enfants découvrent une étrange
momie, énucléée et le visage blanchi, accrochée à un cactus. Ce ne sont
pas les premières et le gouverneur craint que la rumeur se répande dans
la population. Aussi décide-t-il de mandater l’achcauhtin*
Serpent pour y mettre un terme ; par tous les moyens. Présent lors du
conseil, Cozatl, grand-prêtre de Tlaloc, qui ne connaît que trop bien
les méthodes de son ancien condisciple, craint une justice expéditive.
Surtout, il est troublé par les similitudes entre le mode opératoire des
crimes et les pratiques sacrificielles de sa confrérie. Il envoie donc
des messagers à la recherche de son ami Œil-Lance, un commerçant, qui
pourrait l’aider à éclaircir cette affaire. Mais ce dernier n’a pas
vraiment envie de s’en mêler et le temps est compté. Chronique de M. Natali sur BD'Gest
Ci-dessus, Mictlantecuhtli tel qu'il est représenté en une statuette visible au musée d'anthropologie de Xalapa (Vera-Cruz, Mexique)
Ci-dessous, Hub s'est inspiré d'une autre représentation de Mictlantecuhtli que l'on peut voir au musée national d'anthropologie, à la Ciudad de Mexico
Christian Rossi (scénario et dessin) éditions Casterman, 10-2023
Présentation de l'éditeur
Le souffle épique du western revisité par un maître du dessin. Banni de son peuple pour conjurer une malédiction, le novice apache Woan doit apprendre à survivre. Après avoir affronté, seul, à la frontière nord-ouest du Mexique, dans le désert de Sonora, les épreuves des éléments naturels et des passions humaines, le jeune homme croise la route d’un guerrier dont les faits d’armes et la spiritualité ont marqué l’Histoire des Etats-Unis et la légende dorée de l’Ouest : Geronimo ! En nous faisant revivre l’ultime élan de résistance d’une civilisation en péril, Christian Rossi donne à lire son œuvre la plus personnelle et la plus inspirée.
Informations ISBN :
978220322669 Nombres de pages : 168 Prix : 34,90€
La chronique de Patrick Bouster sur Planète BD Dans un territoire proche du Mexique, les Apaches sont pris en tenaille
entre soldats américains et truands mexicains, un peuple avec lequel ils
commercent. Woan, un garçon indien, se trouve banni par sa tribu pour
sa maladresse qui a coûté la vie à un autre garçon, tué par un ours. Il
va devoir tout apprendre seul. Son voyage solitaire l’oblige à
apprivoiser peu à peu la nature. Lozen, une jeune fille indienne, fille
du chef Vittorio, croise son chemin et lui apprend la ruse, à être plus
autonome, et à tuer. Geronimo, chef Apache et aussi chaman, se présente à
eux par surprise, et emmène Woan pour faire partie de ses soldats dans
sa lutte contre l’oppresseur et continuer ainsi son éducation, son
initiation. Accompagné de trois guerriers et Woan, Geronimo mène sa
route rythmée par des batailles terribles. Mais la fin des Apaches approche… Christian Rossi est très doué, ce que le monde de la BD sait depuis longtemps,
son aisance est grande à, non pas mettre artificiellement en spectacle,
mais donner à voir, parfois entrevoir, ressentir ce peuple indien, la
déesse Nature et les ambiances guerrières ou sereines. Cette fois, il a
choisi l’acrylique pour des rendus parfois poudreux, parfois mats, des
images en couleurs directes pleines de lumières et d’ombres changeantes,
de poussières, de végétaux et d’animaux, de matières de toutes sortes.
Cette maîtrise de la technique n’est pas pour « faire joli » ou pour
l’esbroufe, mais pour visualiser des impressions, des situations
enchaînées entre elles, au service de l’histoire... A lire sur Planète BD
La chronique de Frédéric Grivaux sur ZOO Le premier contact avec l’album est d’abord graphique. On découvre des
cases muettes, le paysage est aride, les teintes sont ocres, jaunes,
lumineuses, on sent la chaleur du soleil. C’est le désert, des chevaux
s’aventurent entre les rochers, les cavaliers scrutent le moindre des
recoins, à l’ombre de leur sombrero… On est assez vite interpelé par l’écriture extrêmement fine et profonde de Rossi,
qui raconte par l’image, par les mots, par les silences et les non-dits
ce parcours captivant, en marge des grandes sagas vengeresses, pleines
de leçon d’Histoire. Il adopte le ton de la confidence, le jeune Woan
nous murmure le récit, insiste sur certains moments clés, sur certaines
étapes, sans pour autant tomber dans le plaidoyer amer et moralisateur.
Rossi s’émancipe en finesse des codes narratifs conventionnels, ne tombe
pas dans le piège des romances trop classiques, ne nous propose pas non
plus de déroulé trop téléphoné. L’intrigue se déploie tranquillement,
lui permettant de ciseler ses mises en scène, de travailler ses
cadrages, sans charger de texte superflus, ni de sensationnalisme
gratuit... A lire sur ZOO
L'entretien avec Christian Rossi sur BD Gest' ... " C. R. : Comme vous l’imaginez,
j’ai toujours aimé la BD de genre et notamment le western car c’est un
merveilleux terrain de jeu. On peut se mettre à la place des Indiens ou
des Mexicains, de la cavalerie américaine, des pionniers, des cowboys,
il y a tellement d'entrées possibles... Il y a eu une sorte de coup de
vieux infligé à ce genre avec, en parallèle, le cinéma hollywoodien. Je
ne trouve pas particulièrement d’explications à ce renouveau... Il y a
peut-être l'envie aujourd'hui de se frotter, dans le cas de la BD, à
d’illustres prédécesseurs. Il y a un peu de prétention à vouloir passer
après des mecs comme Jijé, Giraud, Hermann... Evidemment, ça oblige un
peu à se tenir droit, à avoir bossé quelques aspects du western,
notamment des bonshommes sur des chevaux, pour amener quelque chose de
nouveau et pas seulement rendre hommage "... A lire sur BD Gest', propos recueillis par L. Gianati
Pour en savoir un peu plus sur les guerres menées par le Mexique contre les Apache, on peut se reporter aux mémoires de Jason Betzinez (1860-1960), un des cousins de Geronimo (1829- 1909), traduits pour la première fois en français. Aux côtés de Geronimo, l’Indien le plus célèbre du XIXe siècle, il nous fait
revivre les raids menés par ce chef mythique et sa tribu contre l’armée
américaine et mexicaine, de 1858 à 1886. Lire sur Géo, "J'ai combattu avec Géronimo, la saga d'un Apache rebelle".
Geronimo, dont le nom apache est Go Khla Yeh (Celui qui baille), est l’un des protagonistes des guerres apaches, et le dernier à continuer à se battre contre le Mexique et les États-Unis, jusqu'à sa reddition en 1886.
En 1858, sa mère, sa femme et trois
de ses enfants sont assassinés par l’armée mexicaine près d’un village appelé Kas-ki-yeh. Il entame alors des raids de représailles en territoire
mexicain. Il mène une bataille le , jour de la saint-Jérôme. Les Mexicains effrayés par la furie des Apaches invoquent saint Jérôme
pour leur défense. Il prend
alors ce nom de Géronimo. Les
Mexicains tueront sa nouvelle épouse et son fils au cours d'une autre embuscade.
Mexique,
années 1950. À Huautla de Jiménez, au cœur des montagnes brumeuses de la région de Oaxaca, la
chamane María Sabina se livre à d’étranges incantations, mêlées de
transes et de chants. Elle a recours dans ses rituels aux psilocybes, de
puissants champignons hallucinogènes, qu’elle appelle ses « petites
choses ». Mus par une insatiable curiosité, Gordon et Valentina Wasson,
d’étonnants scientifiques autodidactes, partent depuis New York en quête
du dernier psychotrope encore inconnu de l’Occident. Le récit de leur découverte et de leurs expériences sous l’effet de
cette substance va bientôt faire vibrer la planète, de la CIA au Muséum
d’Histoire naturelle de Paris, de la contre-culture psychédélique aux
laboratoires Sandoz. Et faire basculer à tout jamais l’univers de María
Sabina. D’une plume vive et jubilatoire, entre récit d’aventures et tableau
magique, Benoît Coquil nous fait revivre la fabuleuse histoire d’un
champignon qui a changé le monde.
Petites choses est en lice pour plusieurs prix littéraires dont le prix Fémina 2023
Informations ISBN : 978-2-7436-6064-2 nombre de pages : 224 Prix :19,00€
Benoît Coquil, ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Lyon, il
est agrégé d’espagnol et maître de conférences en civilisation et
littérature latino-américaine à l’université de Picardie. Son premier livre, Buenos Aires
n’existe pas, est publié en 2021.
Benoît Coquil présente son premier roman Petites Choses sur France Culture (vidéo). Rencontre entre la chamane mexicaine, Maria Sabina, experte en champignons hallucinogènes, et un couple de curieux new-yorkais issus de la haute bourgeoisie. Plongée dans l’univers de la chamane mexicaine.
Lors du renversement du gouvernement mexicain, le père de Beatriz est exécuté et sa maison saccagée. Quand le beau Don Rodolfo Solórzano la demande en mariage, Beatriz ne tient pas compte des rumeurs qui entourent la mort soudaine de sa première épouse et pense trouver la sécurité dans sa propriété à la campagne. Elle fera de ce lieu son nouveau foyer, quoi qu’il en coûte. Mais l’hacienda San Isidro n’est pas le sanctuaire qu’elle imaginait… Rodolfo se voit bientôt contraint de retourner à la capitale. Très vite, le sommeil de Beatriz est peuplé de voix et de visions. Des yeux invisibles l’épient en permanence. Sa belle-sœur Juana raille ses peurs. Alors pourquoi celle-ci refuse-t-elle d’entrer dans la maison la nuit venue ? Pourquoi la gouvernante a-t-elle dessiné ces étranges symboles à l’entrée de la cuisine et fait-elle brûler du copal sur le seuil ? Qu’est-il réellement arrivé à la première Doña Solórzano ? Beatriz n’a que deux certitudes : le mal habite cette hacienda et aucun de ses occupants ne la sauvera.
À mi-chemin entre Mexican Gothic (silvia Moreno Garcia) et Rebecca (Daphné du Maurier), un premier roman mêlant suspense et surnaturel avec pour toile de fond le Mexique après la guerre d’indépendance. Une maison isolée, des phénomènes paranormaux inquiétants et une femme prise dans leurs griffes…
Isabel Cañas est une autrice mexicaine-américaine spécialisée en littérature de l’imaginaire. Après avoir vécu entre autres au Mexique, en Écosse, en Égypte et en Turquie, elle a (temporairement) posé ses valises à New York. Titulaire d’un doctorat en langues et civilisations du Proche-Orient, elle puise son inspiration dans ses recherches et ses origines pour écrire de la fiction. (éd. Bragelonne)
Informations ISBN : Nombre de pages : 384 Prix : 22€
Cristina Rivera Garza Traduit de l'espganol (Mexique) par Lise Belperron éditions Globe, 08-2023
Présentation de l'éditeur
Trente ans après le meurtre de sa petite sœur, Cristina Rivera
Garza retourne au Mexique pour tenter de faire rouvrir l’enquête et
retrouver l’assassin qui n’a jamais été condamné. Avec une douleur
ancienne et une rage froide, elle rassemble des archives – articles,
témoignages, brouillons de lettres, journaux intimes, plans d’architecte
– pour comprendre l’engrenage qui a mené au crime mais aussi et surtout
pour redonner voix à Liliana au-delà de son statut de victime.
Écrit dans une prose lumineuse et acérée, L’Invincible Été de Liliana
est un livre d’amour, de révolte et de deuil. C’est aussi une
excavation dans la vie d’une jeune femme qui n’avait pas le langage pour
identifier, dénoncer et lutter contre la violence sexiste qui
caractérise tant de relations patriarcales. Grâce à Cristina Rivera
Garza, sa sœur, la voix de Liliana traverse le temps et rend ainsi
justice aux nombreuses femmes qui, chaque année, sont victimes de
violences conjugales.
Informations ISBN : 978-2-38361-205-6 Nombre de pages : 400 Prix : 23€
Cristina
Rivera Garza est née au Mexique en 1964. Elle est professeure d’études hispaniques et directrice du
doctorat en écriture créative de l’université de Houston. Elle a acquis
une reconnaissance internationale avec son chef-d’œuvre Personne ne me verra pleurer,
pour lequel elle a reçu le Prix du meilleur roman au Mexique en 2000.
Autrice d’une œuvre conséquente traduite dans le monde entier, elle a
reçu de nombreux prix et bourses. Elle vit aux États-Unis depuis 1989. L’Invincible Été de Liliana
a reçu cinq prix prestigieux, dont le prix Rodolfo Walsh pour la
meilleure enquête policière de non-fiction et le prix Xavier
Villaurrutia. (source : éditions Globe).
Cristina Rivera Garza a reçu le Prix Les Inrockuptibles en 2023 en littérature étrangère
L’autrice mexicaine Cristina Rivera Garza a été élue lauréate du prix Pulitzer 2024 dans la catégorie Mémoire ou Autobiographie, pour son splendide roman L’Invincible Été de Liliana. Un récit vertigineux qui réouvre le dossier classé sans suite du meurtre de sa sœur Liliana par son compagnon, et propose une réflexion poignante sur la domination masculine et les féminicides qui en découlent. Lire l'article sur Les Inrockuptibles (18/09/2024)
El invencible verano de Liliana
El 16 de julio de 1990, Liliana Rivera Garza, mi hermana, fue víctima de un feminicidio. Era una muchacha de 20 años, estudiante de arquitectura. Tenía años tratando de terminar su relación con un novio de la preparatoria que insistía en no dejarla ir. Unas cuantas semanas antes de la tragedia, Liliana por fin tomó una decisión definitiva: en lo más profundo del invierno había descubierto que en ella, como bien lo había dicho Albert Camus, había un invencible verano. Lo dejaría atrás. Empezaría una nueva vida. Haría una maestría y después un doctorado; viajaría a Londres. La decisión de él fue que ella no tendría una vida sin él. Hace apenas un año decidí abrir las cajas donde depositamos las pertenencias de mi hermana. Su voz atravesó el tiempo y, como la de tantas mujeres desaparecidas y ultrajadas en México, demandó justicia. El invencible verano de Liliana es una excavación en la vida de una mujer brillante y audaz que careció, como nosotros mismos, como todos los demás, del lenguaje necesario para identificar, denunciar y luchar contra la violencia sexista y el terrorismo de pareja que caracteriza a tantas relaciones patriarcales. Este libro es para celebrar su paso por la tierra y para decirle que, claro que sí, lo vamos a tirar. Al patriarcado lo vamos a tirar.
En février 1938, Graham Greene entre au Mexique et s'enfonce dans les
états tropicaux du Chiapas et du Tabasco. Chaleur, marécages, fièvres.
L’armée fait régner la terreur. Églises rasées ou fermées, prêtres
exilés ou fusillés. la colère le dispute à l'horreur. Graham Greene
assiste impuissant au combat entre les Ténèbres et la Lumière, le Péché
et la Grâce... Sans doute l’un de ses plus beaux récits de voyage, où il
se livre totalement et d’où naîtra La Puissance et la Gloire.
Sur la carte du monde et aussi sur celle de Graham Greene, le Mexique se
présente comme un triangle dessiné de guingois dont la base tournée
vers le nord est délimitée par les États-Unis, le côté ouest par le
golfe de Californie et l'Océan Pacifique, le côté est par les eaux
du golfe du Mexique, prolongement de l'Atlantique, tandis que sa pointe
tronquée s'incurve vers le sud-ouest et le Guatemala. Les hauts
plateaux du centre que traverse le Tropique du Cancer sont enserrés à
l'est et à l'ouest par les deux chaînes de montagnes de la Sierra Madre
qui convergent vers le sud-ouest.
Ce pays âpre aux climats multiples a été le berceau des riches
civilisations toltèque, maya, aztèque avant que Cortès achève, pour
l'Espagne, sa conquête en 1525 et impose le christianisme. Dix ans de
lutte (1810-1820) lui donnent l'indépendance et, en 1823, le statut de
république. Il n'en a pas fini pour autant avec révoltes et révolutions
où le catholicisme représente une séquelle de l'oppression espagnole aux
yeux des « libérateurs» successifs. Ainsi la persécution des
catholiques atteint à nouveau un sommet en 1937 sous la dictature
puritaine de Garrido Canabal, lorsque Graham Greene s'y rend pour
enquêter sur cette situation : trajet ardu à travers le Tabasco et le
Chiapas, dans l'extrême sud, mais ces difficultés mêmes font le
pittoresque des impressions de voyage rassemblées dans Routes sans lois.
Tout à son insu, c'est de ce séjour au Mexique que naîtra peu après un
des romans les plus marquants de cet écrivain - et peut -être des temps
modernes -, La Puissance et la Gloire.
L'auteur Graham
Greene est né en 1904, en Angleterre, dans le comté de Hertfordshire.
Il mourra en Suisse, en 1991. Tout au long de sa vie il a été obsédé par
l’idée de s’éloigner de son pays natal pour aller vers ce qu’il
appelait les lieux « sauvages et éloignés du monde ». C’est ce goût de
l’aventure qui fera de lui un espion pour le Foreign Office en Sierra
Leone pendant la Seconde Guerre mondiale, et qui lui inspirera de
nombreux romans.
Informations
EAN : 9791041411603 Nombre de pages : 360 Prix : 8,50€
Sylvia Aguilar Zéleny Traduit de l'espagnol (Mexique) par Julia Chardavoine éditions Le Bruit du Monde, 05-2023
Présentation de l'éditeur
Ciudad Juárez, située à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, est connue pour être l’une des villes les plus dangereuses de la planète, en particulier pour les femmes. Il s’y trouve aussi une décharge qui abrite des centaines d’habitants et une économie parallèle. À travers trois voix de femmes qui s’élèvent de ce territoire, c’est tout un monde qui nous est raconté. Une adolescente née dans la décharge, une patronne de maison close qui ne rêve que de s’en extirper et une scientifique américaine qui vient étudier les effets de cet environnement sur ses habitants. Poubelle entrelace les destins de ces femmes que seule la solidarité pourra sauver. Tantôt tendre et poétique, tantôt bouleversant, ce texte explore une réalité inconcevable, à hauteur d’êtres humains inoubliables.
Informations : ISBN : 9782493206626 Pages : 256 Prix : 22,00 €
Sylvia Aguilar Zéleny est une romancière et une nouvelliste née à
Hermosillo, Sonora, Mexique, en 1973. Elle a étudié la littérature
hispanique à l’université de Sonora et a commencé sa carrière comme
enseignante à l’Institut de technologie et d’études supérieures de
Monterrey. Une partie de son œuvre a été publiée au Mexique, aux
Etats-Unis, en Argentine et en Espagne. Poubelle est son premier livre traduit en France.
Basura
Estamos en Ciudad Juárez. En la periferia, Reyna regenta un prostíbulo que es refugio para muchas mujeres. En él conviven entre la desconfianza y la camaradería, y a todas Reyna les cuenta su historia. No muy lejos vive Alicia, quien tras ser abandonada de niña dos veces, asume que su futuro es vivir de los desechos. Con coraje y destreza busca entre los escombros y se vuelve la líder de un grupo de mujeres y niños. Al otro lado de la frontera, en El Paso, reside Griselda, una médico que investiga el vertedero municipal de Ciudad Juárez a la vez que se enfrenta al deterioro de la persona que la crio. Sylvia Aguilar Zéleny es dueña de una oralidad magnífica y consigue insinuar la brutalidad más que narrarla. Basura, con dosis de suspense y momentos de inaudita ternura, explora la marginalidad, el abandono, la violencia y todo aquello que sucede en territorio fronterizo.
Le 16 janvier 378, par une nuit sans lune, le souverain de la plus
puissante capitale maya est renversé par une troupe armée venue de la
lointaine et belliqueuse Teotihuacan.
K’ihnich, le scribe royal à la vie contemplative, sait déjà qu’il
sera sacrifié aux côtés des autres nobles. Érudit élevé à la cour, rien
ne l’a préparé à affronter de telles circonstances. Comment
parviendra-t-il à échapper au massacre et à trouver en lui les
ressources pour survivre ? Pourchassé par les hommes, accablé par
l’impitoyable nature sauvage et peut-être maudit par les funestes
entités de l’inframonde, son errance commence.
Ses pas le mèneront à travers les pays mayas, olmèques et zapotèques,
jusqu’aux confins du monde décrit par les anciens codex qu’il a tant
aimés et protégés. Dans la Cité où sont nés les Dieux, il trouvera un
sens à son infortune, et surtout une quête à poursuivre : sauver les
traditions de son peuple mises en péril par l’envahisseur étranger.
Des habitations des plus modestes agriculteurs aux palais des rois
divins, les vicissitudes du destin de K’ihnich forment une fresque
ethno-archéologique basée sur les hypothèses et découvertes les plus
récentes, expliquées dans un chapitre final de vulgarisation
scientifique.
Les éditions ThoT mettent en place une procédure de souscriptions qui
consiste en un système de prévente de l’ouvrage, de façon à assurer un
nombre de ventes minimum. Ce système permet de financer une partie de la
fabrication du livre et de déclencher rapidement le bouche à oreille,
qui est la meilleure publicité possible pour un livre. https://editionsthot.com/livres-en-souscriptions
Johann Begel est docteur en archéologie maya. Sa thèse, préparée à
l’université Paris I Panthéon-Sorbonne en association avec le
laboratoire ArchAm du CNRS, porte sur l’étude des rituels à Tikal et
leurs liens à l’architecture. Un thème de recherche qu’il prolonge par
un postdoctorat à l’université nationale autonome du Mexique. Passionné
par les civilisations anciennes dès son plus jeune âge, il a participé à
de nombreuses campagnes de fouilles, notamment au projet « Petén Norte –
Naachtun » au Guatemala. Membre de plusieurs cercles de recherches
pluridisciplinaires comme le Groupe d’enseignement et de recherche sur
les Mayas et la Mésoamérique (GERM), l’International research network
« RITMO » ou la Société des Américanistes, il s’intéresse également aux
apports d’autres spécialités en collaborant en particulier avec des
épigraphistes et des ethnolinguistes pour tenter de mieux appréhender
les mystères de la civilisation maya et de la Mésoamérique. (source : https://editionsthot.com/editions-thot/nos-auteurs/johann-begel)
Carlota Moreau : jeune femme ayant grandi dans une propriété isolée à
l’environnement luxuriant, loin des conflits qui secouent la péninsule
du Yucatán. Fille unique d’un chercheur soit génial… soit fou. Montgomery
Laughton : marginal, chef d’équipe mélancolique au passé tragique,
porté sur la boisson. Aide le docteur Moreau dans ses expériences
financées par les Lizalde, propriétaires fortunés de splendides
haciendas. Les hybrides : fruit des travaux du docteur, destinés à
obéir aveuglément à leur créateur et à rester dans l’ombre. Monstres
mi-humains, mi-animaux formant un groupe hétéroclite. Tous vivent
dans un monde stable et routinier ébranlé par l’arrivée soudaine
d’Eduardo Lizalde, charmant et insouciant, fils du mécène du docteur
Moreau, qui déclenchera sans le vouloir une dangereuse réaction en
chaîne. Car Moreau a des secrets, Carlota des interrogations, et
dans la chaleur accablante de la jungle, les passions pourraient bien
s’embraser.
L'honneur et le sang Philippe Thirault (scénario), Gilles Mezzomo (dessin) éditions Glénat, 06-2023
Présentation de l'éditeur
Une aventure impitoyable au cœur du désert mexicain. Mexique, 1863. Sur ces terres arides où la violence et le crime sont le lot quotidien de la population de l’État de Sonora, le descendant d’une ancienne lignée de conquistadors tente de faire perdurer les notions de justice et d’honneur. C’est pour sauver l’honneur bafoué de son nom que Don Armando, riche Hacendado, décide de faire justice lui-même en condamnant son propre fils à une mort lente mais certaine… Plus tôt en ville, le jeune Don Diego aurait été aperçu couteau à la main, laissant la belle Doña Joselita au milieu d’une mare de sang. Convaincu de la culpabilité de ce fils retors au visage d’ange qui ne cesse de clamer son innocence, Don Armando l’emmène dans le sinistre désert de Sonora et l’y abandonne ! Or, dans ces sierras, il faut autant redouter la sauvagerie des bêtes que celle des hommes. Territoire de la bande d’Abraham Hinter, le plus cruel des chasseurs d’Apaches, le désert est un enfer peuplé de tueurs que le dernier sentiment humain a quitté depuis longtemps… Partie à la recherche de Diego, sa mère Doña Maria, qui refuse de croire à l’horreur, va tout faire pour retrouver ce fils, quitte à se perdre. Car hélas, le désert peut nous révéler parfois plus que ce que l’on aimerait savoir…
Ce western brutal et sauvage nous ouvre les portes d’un univers sans concession pour un one shot sombre et noir, qui nous tient en haleine jusqu’au bout grâce au scénario ciselé de Philippe Thirault et au dessin impeccable de Gilles Mezzomo. Un album saisissant.
Drame au Mexique, dans le désert de Sonora. Cet intéressant one-shot se distingue un peu des autres westerns. Situé intégralement au nord du Mexique, dans l'état de Sonora, frontalier avec les Etats-Unis, le scénario va au delà des classiques oppositions entre desperados, indiens, peones ou révolutionnaires ... Il met en scène un riche propriétaire terrien, Don Armando, l'hacendado, son fils, sa femme, son personnel et la haute-bourgeoisie locale civile et miliatire. Ça démarre sur les sombreros de roue et le titre prend tout son sens puisque l'histoire est basée sur l'honneur et l'image que s'en font les personnages, tous issus des conquistadores espagnols, à part les domestiques indiens évidemment. Pour laver cet honneur prétendument bafoué, plusieurs personnages vont devoir s'enfoncer dans le désert hostile. Cet élément de décor va révéler les caractères des femmes et des hommes, avant d'agir comme agent rédempteur. C'est violent, cruel, sans concession. En plus des histoires de familles et des relations entre notables, thème central, les auteurs abordent subtilement la politique d'extermination des Apaches mise en place par le Mexique. Le gouvernement mexicain payant en or chaque têtes ou scalps d'indiens, d'enfants et de femmes surtout. Le scénario ménage surprises et suspens et ne s'encombre pas de fioriture à l'eau de rose. Le dessin, dans la ligne des spécialistes du genre comme Giraud, Boucq, Rossi ou Lamy, sert aussi bien l'action que le cadre, l'utilisation et le choix des couleurs illustrent particulièrement bien le désert et les paysages. le dessinateur nous régale avec quelques scènes animalières particulièrement réussies. Seul petit bémol pour moi, l’utilisation parfois malhabile d'expressions espagnoles et de quelques traductions approximatives. La pagination sur 88 pages est appréciable. PhH
Les Mystères de sœur Juana 2 Oscar de Muriel traduit de l'espagnol (Mexique) par Vanessa Canavesi Les Presses de la Cité, 06-2023
Présentation éditeur
Ma plume rouge est sang. Prends garde, impie...
Don Carlos Sigüenza y Góngora a disparu. Il ne reste de lui
qu’un chapeau couvert de sang retrouvé dans la cour du palais royal.
Aidée de la novice Alina et de Matea, sa fidèle servante, soeur Juana
mène à nouveau l’enquête. Retrouver Góngora lui permettra peut-être
d’expier d’anciens péchés… Mais quelqu’un semble décidé à ne pas
laisser le génial astronome reparaître. Est-ce à cause de cette comète
maléfique surgie dans le ciel il y a peu, et qui a causé une terreur
sans nom dans les Amériques ? Ou des manuscrits hérétiques controversés
que l’érudit était enfin parvenu à faire publier ? À trop vouloir se
mêler d’affaires qui les dépassent, les religieuses de San Jerónimo
risquent de s’attirer les foudres des puissants… Qui a dit que la vie
cléricale manquait de piquant ?
Informations EAN : 9782258201521 Nombre de pages : 384 Prix : 16,90€
Oscar de Muriel est né à Mexico. Diplômé de chimie, violoniste,
traducteur et écrivain, il vit aujourd’hui entre le Mexique et le nord
de l’Angleterre. Après Mort au couvent, Sang d'encre est le deuxième volume de sa série de polars historiques, exotiques et mystiques, « Les Mystères de sœur Juana ».
Deuxième enquête de Sœur Juana, la novice Alina et la servante indienne
Matea. Du cœur du couvent San Jeronimo à Mexico, ces trois femmes vont
déjouer les plans obscurantistes visant à censurer une nouvelle
publication d'un écrivain érudit. La Sainte inquisition est toujours la
avec son fanatisme et les accusations d'hérétique promptement édictées.
Ce volume fait la part belle aux codex mayas, aux religions
précolombiennes et à ceux parmi les (rares) conquistadores éclairés qui
souhaitent les connaitre et les comprendre plutôt que de les voir
détruits à jamais. Complots de palais, luttes d'influence, espionnage de
couloir rythment cette histoire avec le surgissement d'un brin de
romantisme. Les descriptions de la société mexicaine, des espagnols à ce
qui reste de la noblesse aztèque sont précises, tout comme les
nombreuses préparations culinaires, notamment celles préparées au sein
du couvent. Lecture divertissante,exotique et accrocheuse. PhH
La Sangre es Tinta
editorial Montea, 2019
Don Carlos Siguenza y Góngora ha desaparecido. El único rastro del genial poeta y astrónomo es su sombrero ensangrentado, abandonado en los pasillos de Palacio durante el cumpleaños de la virreina. Todo esto ocurre bajo la luz de un cometa que ha causado pavor a lo largo y ancho de Nueva España. Sor Juana Inés de la Cruz, íntima amiga de Don Carlos, decide investigar en cuanto recibe la noticia. Sólo encontrando a Góngora podrá al fin expiar las culpas secretas de su pasado. Ayudada por la joven novicia Alina (de cuyo hermano también se sospecha que ha desaparecido), y por Matea, su doncella indígena, las pesquisas pronto atraerán miradas muy peligrosas, amenazas escritas en sangre y enemigos muy poderosos. La vida en el convento de San Jerónimo nunca será igual.
Tema : tradiciones mexicanas hasta el 31 de julio 2023
La Secretaría de Relaciones Exteriores, a través del Instituto de los
Mexicanos en el Exterior (IME), en alianza con la Embajada de México en
Alemania y el Capítulo Alemania y Baviera de la Red Global MX, convocan a
personas migrantes escritoras de origen mexicano para participar en el
2do. Concurso de literatura para la diáspora mexicana 2023 con el tema
“Tradiciones Mexicanas”, la cual estará vigente a partir de la presente
publicación y hasta el 31 de julio de 2023.
En esta edición, se contará con tres categorías Narrativa y Poesía
apoyado por la Embajada de México en Alemania y Cuento Infantil apoyado
por el Capítulo Alemania y Baviera de la Red Global MX.
El IME-SRE invita a las y los Mexicanos En Francia y Mónaco a participar en el 2o Concurso de literatura para la diáspora mexicana “Tradiciones Mexicanas” en sus 3 diferentes categorías : narrativa, poesía y cuento infantil.