James Carlos Blake (scénario) et Léonard Chemineau (dessin)
éditions Casterman, 2012
Mexique, 1910. La guerre fait rage entre les troupes du président Huerta et les révolutionnaires de Pancho Villa et d’Emiliano Zapata. Rodolfo Hierro, coincé dans une sinistre prison de Chihuahua pour meurtre sur officier de police, est bien loin de cette réalité. Lorsqu’on lui propose de commuer sa peine de deux ans, il accepte de devenir gardien de marchandises ferroviaires. Pourtant, cette vie ne lui plait pas. Aussi, lorsque les hommes de Villa attaquent le convoi, il voit là une occasion de s’extirper de sa condition. Il leur offre bien volontiers l’or du train en criant « ¡Viva la Revolución ! ». C’est ainsi qu’il rentre dans le mouvement révolutionnaire. Sa force et sa dextérité à manier les armes à feu feront de lui l’un des plus proches amis du chef révolutionnaire. Il deviendra « El Carnicero », le boucher, inflexible et sanguinaire. Son objectif sera celui de sauver son pays des « hacendados », les grands propriétaires terriens, et faire triompher la révolution. Accompagné de sa « Calavera », la Mort, Hierro, fidèle bras droit de Villa, le suivra dans tous ces combats, jusqu’à l’assaut final…
James Carlos Blake est né à Mexico et vit aujourd'hui en Arizona. Il a reçu plusieurs distinctions pour ses romans. Ses livres relèvent essentiellement du style western, dans lesquel il faut figurer en bonne place des personnages historiques.
Léonard Chemineau est né en 1982. Il est tout d'abord remarqué en 2009 au concours des Jeunes Talents Festival d’Angoulême. Ingénieur et spécialiste de l’environnement et du développement durable, l'album Les Amis de Pancho Villa est sa première bande dessinée.
L'album s'ouvre sur une superbe couverture représentant la Catrina en grande tenue et fumant le havane, image traditionnelle de la mort au Mexique, qui aime à s'inviter parmi les vivants et converser avec eux, et qui sous sa squelettique apparence abrite une femme au caractère affirmé.
👉 L'avis de Lectures Mexicaines
L'album s'ouvre sur une superbe couverture représentant la Catrina en grande tenue et fumant le havane, image traditionnelle de la mort au Mexique, qui aime à s'inviter parmi les vivants et converser avec eux, et qui sous sa squelettique apparence abrite une femme au caractère affirmé.
👉 L'avis de Lectures Mexicaines
Mexique, 1910. La guerre fait rage entre les troupes du président Huerta
et les révolutionnaires de Pancho Villa et d’Emiliano Zapata. Rodolfo
Fierro, détenu dans une prison de Chihuahua pour meurtre sur officier de
police, est bien loin de cette réalité. Lorsqu’on lui propose de
commuer sa peine de deux ans, il accepte de devenir gardien de
marchandises ferroviaires. Pourtant, cette vie ne lui plait pas. Aussi,
lorsque les hommes de Villa attaquent le convoi, il voit là une occasion
de s’extirper de sa condition. Il leur offre bien volontiers l’or du
train en criant « ¡Viva la Revolución ! ». Sa force et sa dextérité à
manier les armes feront de lui l’un des plus proches amis du chef
révolutionnaire. Il deviendra « El Carnicero », le boucher, inflexible
et sanguinaire. Loyal bras droit de Villa, il le suivra dans tous ces
combats, jusqu’à l’assaut final. Un album fidèle à l'histoire qui montre
sans filtre la nature sauvage et impitoyable de l'état-major villiste,
Rodolfo Fierro en premier lieu, illustrant l'intemporel dicton mexicain "
la vida no vale nada ". Alors qu'au sud, Emiliano Zapata, petit
propriétaire, était éduqué et politisé, proche des idées libertaires des
frères Flores Magon, Villa était un soudard illettré sans conscience
politique avant de rejoindre Madero et la révolution. Le machisme
régnant est aussi assez spectaculaire.
Les dessins de personnages sont un peu figés mais le tout est rehaussé par l'adjonction d'une touche de surréalisme à la mexicaine, de nombreuses allégories et des couleurs vives comme sur la superbe couverture représentant la Catrina en grande tenue, image traditionnelle de la mort au Mexique, qui aime à s'inviter parmi les vivants et converser avec eux.
PhH
Les dessins de personnages sont un peu figés mais le tout est rehaussé par l'adjonction d'une touche de surréalisme à la mexicaine, de nombreuses allégories et des couleurs vives comme sur la superbe couverture représentant la Catrina en grande tenue, image traditionnelle de la mort au Mexique, qui aime à s'inviter parmi les vivants et converser avec eux.
PhH