Guillermo
Arriaga est né à Mexico en 1958. Il est d'abord universitaire, avant de
se consacrer totalement à la littérature. Le Mexique est évidemment au
cœur de son œuvre, mais un Mexique de fureur et de sang. Son premier
roman, L'Escadron Guillotine, qui suit la trace du général Pancho
Villa au lendemain de la bataille de Torreon, connaît un succès
retentissant en Amérique latine. On découvre un auteur capable de passer
du mélodrame à l'humour féroce, sans jamais oublier la force des
sentiments. Plusieurs livres se succèdent avec la même rage et un
romantisme que le public plébiscite. Si bien que le cinéma finit par
adapter ses fictions, puis par lui commander de nouveaux scénarios,
lesquels vont le propulser sur la scène internationale.Ses romans, L’Escadron guillotine, Le Bison de la nuit, Un doux parfum de mort, Mexico quartier sud,
publiés en France aux éditions Phébus et Points Seuil, sont également
traduits en anglais, allemand, grec, thècque, hébreu, hollandais,
portugais et italien.
Il est également le scénariste talentueux des films Amours chiennes (2000), 21 grammes (2003), Trois Enterrements
(Los tres entierros de Melquiades Estrada, avec Tommy Lee Jones, Barry
Pepper, Julio Cedillo, 2005, Prix du meilleur Scénario à Cannes) et
Babel (2006). Il est le réalisateur de Terre brûlée (The Burning Plain).
(Sources : Phébus, Pol’Art noir)
Nació
en la ciudad de México el 13 de marzo de 1958. Narrador y cineasta.
Estudió comunicación social. Fue profesor de tiempo completo de la
Universidad Iberoamericana; coordinador académico de la licenciatura en
comunicación. Productor, guionista y director de programas de radio y
televisión cultural. Guionista de Amores Perros (2000), 21 Gramos
(2003), Los tres entierros de Melquíades Estrada (2005) y Babel (2006).
Colaborador de Novedades. Becario de Bellas Artes en narrativa, 1987.
Obras :
Retorno 201, 2004.
Relato de los esplendores y miserias del Escuadrón Guillotina y de cómo participó en la leyenda de Pancho Villa, 1991.
El Escuadrón Guillotina, 1997.
Un dulce olor a muerte, 1994.
El Búfalo de la noche, 2002.
(Fuente : Catálogo de escritores).
Voir les notes dédiées.
DE LA CERDA Dahlia
Autrice et activiste, Dahlia de la Cerda vit à Aguascalientes (Mexique).
Diplômée en philosophie, elle a travaillé dans une usine, a été
serveuse dans un bar et vendeuse dans un marché aux puces.
En 2019, elle remporte le prestigieux Premio Nacional de Cuento Joven Comala pour Chiennes de garde. Elle codirige le collectif féministe Morras Help Morras.
ESQUIVEL Laura
Laura Esquivel est probablement l’une des écrivaines mexicaines les plus connues au niveau mondial. Avant de se consacrer à la littérature, elle travaille dans l’enseignement, mais aussi comme scénariste pour le cinéma. Son tout premier roman, Como agua para chocolate (Chocolat amer), remporte un succès fulgurant après sa publication en 1989. Traduit dans une trentaine de langues, il reste en tête de la liste des best-sellers du New York Times durant plus d’un an. Inspirées par sa carrière dans l’audiovisuel, ses œuvres ont toujours été pensées pour être adaptées sur grand écran. L'adaptation cinématographique de Chocolat amer, dont le scénario a été écrit par Laura Esquivel elle-même, remporte également un succès international. Certains de ses livres les plus populaires sont Vif comme le désir, La ley del amor, El libro de las emociones et A Lupita le gustaba planchar.
FUENTES Carlos
Carlos Fuentes commence sa carrière littéraire par écrire plusieurs nouvelles, avant de publier son premier roman La región más transparente (La Plus Limpide Région) en 1958. Cette œuvre, considérée comme un classique, offre un portrait critique de la société mexicaine et de ses différents composants culturels. Fils de diplomate et ambassadeur du Mexique en France (1975-1977), les travaux de Carlos Fuentes sont fortement influencés par son tempérament activiste et son engagement politique. Il publie de nombreux livres qui lui confèrent une renommée internationale tels que Christophe et son œuf, La Mort d'Artemio Cruz, Terra Nostra, La Frontière de verre et Aura, par exemple. En plus de sa production variée de romans, essais critiques et contes, il fait également ses premiers pas en tant qu’écrivain pour le théâtre et le cinéma. En 1987, il se voit décerner le prix Cervantes pour l’ensemble de son œuvre.
GARRO Elena
De père espagnol et de mère mexicaine, elle naquit dans l'État de
Puebla. Elle passa son enfance à Mexico, et étudia la littérature, le
théâtre et la danse à l'Université nationale autonome du Mexique.
Elle y rencontra Octavio Paz, qu'elle épousa en 1937, à l'âge de
dix-sept ans. Ses préoccupations sociales et les encouragements de son
mari la poussèrent à écrire. Ils eurent une fille, Helena, et
divorcèrent en 1959.
Après le massacre de Tlatelolco en 1968, elle accusa certains
intellectuels mexicains d'avoir poussé les étudiants à la révolte avant
de les abandonner à leur sort. La communauté intellectuelle, furieuse
d'être accusée de lâcheté, la rejeta et en 1972 elle partit vivre en
France.
À son retour, elle vécut à Cuernavaca. Elle reçut le Prix Sor Juana Inés
de la Cruz en 1996. Un cancer du poumon, dont les frais médicaux étaient pris en charge par le
Conaculta (Conseil national pour la culture et les arts), l'emporta en
1998. Son œuvre parle du racisme et de la marginalisation des femmes.
Longtemps occultée par la renommée de son époux, elle apparaît depuis
quelques années comme précurseur du réalisme magique comme dans La maîtresse d'Ixtepec (Los Recuerdos del
porvenir paraissent quatre ans avant Cent ans de solitude de Gabriel
García Márquez). Ses œuvres dévoilent également des
traits communs avec celle de Juan Rulfo : dénonciation du caciquisme et
des promesses non tenues de la révolution mexicaine pour le monde rural.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Elena_Garro
GIOUX Thierry
(dessinateur), France
Parmi ses oeuvre :
Série Waldeck, Le jaguar éternel et L'idole aux yeux vides
Série Hauteville House
MELCHOR PINTO Fernanda
Née en à Veracruz. C'est une écrivaine et journaliste mexicaine.Elle est diplômée en journalisme à l'université de Veracruz.Elle publie des nouvelles et des romans ainsi que des textes de non-fiction dans des revues telles que La Palabre et l'Homme, Punto de Lectura, Excélsior, Replicante, Reverso, Génération, Revue de littérature mexicaine contemporaine et Milenio semanal. Fernanda Melchor commence sa carrière en tant qu'écrivaine en 2013 avec la publication d'Aquí no es Miami. Son deuxième roman Temporada de Huracanes (La Saison des ouragans, traduit en français par Laura Alcoba en 2019) est présenté par la critique comme l'un des meilleurs romans du Mexique en 2017. En 2015, Fernanda Melchor fait partie d'une anthologie éditée par
Conaculta recensant les meilleurs auteurs mexicains de moins de 40 ans.
MENDOZA Elmer
Élmer Mendoza est né à Culiacán en 1949. Il est professeur à
l’Université de Sinaloa. Auteur de pièces de théâtre et de nombreux
romans, il est le premier écrivain à utiliser avec succès l’effet de la
culture du narcotrafic au Mexique. Voir sur le site des éditions Métailié.
MONGE Emiliano
Né à Mexico en 1978, Emiliano Monge a fait des études de sciences
politiques. Professeur et journaliste, auteur de plusieurs ouvrages très
remarqués et contributeur régulier au journal El País, il fait aujourd’hui partie des écrivains d’Amérique latine les plus importants. Après le succès international de son roman Les terres dévastées (Philippe Rey, 2017), Omissions a conquis le monde hispanique dès sa sortie. (source : éditions Grasset).
(Ciudad de México, 1978) estudió Ciencias
Políticas en la Universidad Nacional Autónoma de México, donde impartió
clases hasta que se trasladó a vivir a Barcelona, España, lugar en el
que reside actualmente. Ha publicado el libro de relatos Arrastrar esa sombra (2008, Sexto Piso) y la novela Morirse de memoria
(2010, Sexto Piso),ambos finalistas del Premio Antonin Artaud. Ha
colaborado con diversos medios impresos, entre los que destacan El País, Letras Libres, Reforma y Gatopardo,
y ha trabajado como editor de libros y revistas. En dos ocasiones
(2008-09 y 2010-11) ha sido beneficiario del Fondo Nacional para la
Cultura y las Artes, del mexicano Conaculta, y en 2011 fue seleccionado
por la Feria Internacional del Libro de Guadalajara (FIL) como uno de
los 25 escritores secretos más importantes de América Latina. Es,
además, el último miembro de la Orden del Finnegans.
MORENO GARCIA Silvia
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Source : page FB de l'auteure |
Mexicaine de naissance (25/04/1981), Canadienne par inclination. Cachanilla et Canuck, originaire de Baja California, elle réside aujourd'hui à Vancouver. Elle est titulaire d'une maîtrise en études scientifiques et technologiques de l'université de Colombie-Britannique.
Silvia Moreno-Garcia est l'auteur de plusieurs romans salués par la critique, dont Les Dieux de jade et d'ombre (Sunburst Award for Excellence in Canadian Literature of the Fantastic, Ignyte Award), Mexican Gothic (Locus Award, British Fantasy Award, Pacific Northwest Book Award, Aurora Award, Goodreads Award), et Velvet Was the Night (finaliste du Los Angeles Times Book Prize et du Macavity Award). Elle écrit dans des genres variés tels que le fantastique, l'horreur, le roman noir et le roman historique.
Elle a édité plusieurs anthologies, dont She Walks in Shadows (lauréate du World Fantasy Award, publiée aux États-Unis sous le titre Cthulhu's Daughters). Ses œuvres de fiction ont été publiées dans de nombreux magazines et anthologies, dont Best American Mystery and Suspense.
Sa page (en anglais)
NAVARRO Brenda
Diplômée de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM), Brenda
Navarro est sociologue et économiste féministe. Elle détient également
une maîtrise en études de genre, des femmes et de la citoyenneté de
l’Université de Barcelone. Elle a été tour à tour rédactrice,
scénariste, journaliste et éditrice. Elle a travaillé pour plusieurs ONG
des droits humains et a fondé #EnjambreLiterario, un projet éditorial
voué à la publication d’ouvrages écrits par des femmes. Maisons vides,
son premier roman, a été traduit en sept langues, et a remporté le prix
Tigre Juan en Espagne ainsi que le prix Pen Translation pour sa version
anglaise. Des cendres dans la bouche est son deuxième roman. Voir sur le blog - Voir son site
PAZ Octavio
Récompensé du prix Nobel de littérature et du prix Cervantes, Octavio Paz est considéré comme l’un des poètes et essayistes les plus importants de la littérature en langue espagnole. Son œuvre considérable est marquée par son caractère expérimental et changeant. Ses travaux englobent une multitude d’inspirations, de cultures diverses et de références puisées dans le patrimoine littéraire du monde entier. Pour cette raison, son style est inclassable et sa technique narrative ne peut pas être attribuée à un seul courant. Ses œuvres majeures sont les suivantes : Le Labyrinthe de la solitude, Liberté sur parole, Pierre de soleil, L'arbre parle, Marcel Duchamp, Versants Est, ou encore Claude Levi-Strauss… La liste de ses publications est immense.
PONIATOWSKA Elena
Helène Elizabeth Louise Amelie Paula Dolores Poniatowska Amor nació el 19 de mayo de 1932, aunque existe una confusión porque Emmanuel Carballo citó 1933 en la Antología de Jóvenes Cuentistas Mexicanos.
Su madre, Paulette, se llamaba en realidad Dolores Amor y nació en 1913 en París, hija de una familia porfiriana exiliada tras la revolución. En París se casó con otro exiliado, el heredero de la corona polaca Jean Evremont Poniatowski Sperry, y en París nacieron Helène y Sofía. Heredó el título de princesa de Polonia, aunque ella misma afirma que le importa muy poco y no frecuenta a su familia europea, que la llama "La Princesa Roja".
En 1941 Paulette huyó de la Segunda Guerra Mundial con sus hijas. Mexicana por herencia, decidió refugiarse en este país.
Destinada en principio al matrimonio con un príncipe europeo, Elena decidió sin embargo dedicarse al periodismo. En 1953 empezó a trabajar en el Excelsior escribiendo crónicas de sociales que firmaba como Helène. Con las monjas aprendió de religión pero no de la realidad del mundo, de su vastedad. México seguía siendo para ella un país desconocido. Resultó una osadía lanzarse a entrevistar a los grandes artistas mexicanos, de quienes nada sabía.
En 1955 publicó su primera novela, Lilus Kikus.
En una azotea de la calle de Revillagigedo, Elena Poniatowska se vio deslumbrada por una lavandera que hablaba fuerte y con sabiduría: Josefina Bórquez. Una larga entrevista con este personaje formidable se acabó convirtiendo en la novela Hasta no verte Jesús mío, con la que ganó el Premio Mazatlán de Literatura.
En 1968 decidió legalizar su nacionalidad mexicana. Elena escribió ese mismo año un reportaje sobre la tragedia de Tlatelolco que Novedades no quiso publicar.
Elegido presidente Luis Echeverría, secretario de Gobernación durante el sacrificio de 1968, concedió el premio literario Xavier Villaurrutia a Elena Poniatowska en 1971 por La noche de Tlatelolco, pero ella lo rechazó. En 1979 recibió el Premio Nacional de Periodismo.
Cronista del terremoto del 85 y del conflicto de Chiapas, sigue compaginando su labor periodística con la literaria. Aunque padece de una insuficiencia biológica que le produce continuas depresiones, Elena dedica buena parte de su vida a escribir novelas, cuentos, poemas, artículos, entrevistas y sobre todo prólogos y presentaciones de libros. Desde hace más de 20 años dedica los jueves a dar clases en un taller literario en la casa de Alicia Trueba.
En 2011 gana el Premio Biblioteca Breve con la novela Leonora y dos años más tarde, en 2013, se convierte en la cuarta mujer en obtener el prestigioso Premio Cervantes.
Unas obras :
Lilus Kikus, 1955, novela
Todo empezó en domingo, 1960
Hasta no verte, Jesús mío, 1969, novela
La noche de Tlatelolco, 1971
Querido Diego, te abraza Quiela, 1978
Tinísima (Vida de Tina Modotti), 1992, novela
Las soldaderas, 1999
La piel del cielo, 2001, novela, (Premio Alfaguara de Novela 2001)
El tren pasa primero, 2006, roman
Leonora, 2011, novela (Premio Biblioteca Breve 2011
Photo © Fondo de Cultura Económica
Elena Poniatowska, née le 19 mai 1932 à Paris, est une journaliste, écrivaine et activiste politique mexicaine. En 1953, elle travaille comme journaliste à l'Excelsior. Elle se lance dans l'interview des grands artistes mexicains dont elle ne sait rien. L'année suivante, elle entre à Nouvelles. Sa relation avec l'artiste socialiste Alberto Beltrán renforce sa façon de penser et de ressentir. En 1965, Elena s'engage pour le Mexique.
Sur un toit de la rue Revillagigedo, Elena Poniatowska est séduite par la sagesse d'une blanchisseuse qui parle fort, Josefina Bórquez. D'un long entretien suit le roman Hasta no verte, Jesús mío, qui remporte le prix de littérature Mazatlan. Elle obtient la nationalité mexicaine et rédige un rapport sur la tragédie de Tlatelolco et un entretien avec Oriana Fallaci, blessée alors. Cette chronique lui vaut un emprisonnement et des menaces, La noche de Tlatelolco. Testimonios de historia oral n'est publié qu'en 1971.
Elena Poniatowska pratique des investigations, des entretiens et des portraits en mélangeant légèreté et densité. Ses ouvrages les plus connus sont les récits du massacre des étudiants à Mexico en 1968 (La noche de Tlatelolco) et du tremblement de terre de 1985 (Nada, nadie : Las voces del temblor).
Publié au Mexique en 1954, Lilus Kikus est son premier ouvrage de fiction. Ces petites histoires mettent en scène Lilus, une fillette rêveuse et anticonformiste, qui incarne le passage de l’enfance à l’adolescence dans le Mexique des années 1950. Le roman est en partie autobiographique.
Elle retrace la vie d'artistes comme le peintre mexicain Diego Rivera dans Cher Diego, Quiela t’embrasse (1978) d'après des lettres d’Angelina Beloff, ou de Tina Modotti, Tiníssima (1992). Elle évoque l’atmosphère d'une aristocratie intellectuelle cosmopolite et avant-gardiste de l’internationale artistique et surréaliste des années 1940. C'est aussi un milieu bien connu d'Helena Poniatowska. La fiction occupe une place importante dans son œuvre, sous forme de nouvelles ou de romans mais surtout elle s'intéresse à des épisodes historiques tourmentés.
Elle reçoit en 2013 le plus important prix littéraire de la langue espagnole, le prix Cervantes.
Œuvres traduites en français :
Vie de Jésusa, traduit par Michel Sarre, Éd. Gallimard, 1980
Cher Diego, Quiela t'embrasse, traduit par Jamis Rauda, Éd. Actes Sud, 1993
La Fille du philosophe, traduit par Jamis Rauda, Éd. Actes Sud, 1993
Lilus Kikus, traduit par Françoise Léziart, roman en partie autobiographique, 2005
Leonora, traduit par Claude Fell, Éd. Actes Sud, 2012.
Voir les notes dédiées.
Née à Matamoros en 1964, elle étudie l’histoire et la sociologie, d’abord à l’Université nationale de Mexico (UNAM (puis à l’université de Houston. Enseignante, elle écrit depuis longtemps, et le Pulitzer n’est que dernier (et prestigieux) joyau d’une tiare brillant déjà du prix Seghers en 2005, du Premio Sor Juana Inés de la Cruz en 2001 et 2009, du prix Caillois en 2013, du Premio Iberoamericano de Letras en 2021 et du Premio Xavier Vallaurrutia en 2022, entre autres. Créatrice d’une œuvre qui se veut novatrice et originale, et souhaite jouer avec le lecteur, le surprendre et le déranger. Considérant que les lecteurs sont des gens intelligents qui connaissent les rouages littéraires, elle veut se glisser dans ce jeu et déstabiliser, attraper et bousculer. Voir sur Nouveaux espaces latinos. Elle obtient le prix Pulitzer de littérature dans la catégorie Mémoires et autobiographies en 2024 pour L'invincible été de Liliana.
Représentant principal du boom latino-américain au Mexique, Juan Rulfo était écrivain, mais aussi scénariste et photographe. Ses œuvres sont marquées par le réalisme magique, et se déroulent principalement dans la campagne mexicaine au cours de la période post-révolutionnaire. Grâce à ses personnages, Juan Rulfo réussit à refléter les problèmes socio-culturels du Mexique de l’époque. Sa littérature conserve un fragment d’histoire populaire en lui ajoutant une touche de surnaturel et de fantaisie. Après son premier succès avec El llano en llamas, il publie son roman Pedro Páramo en 1955. Celui-ci aborde la frontière entre le monde des morts et des vivants et marque un tournant dans la littérature mexicaine en sonnant la fin des œuvres révolutionnaires. En se détachant des sujets basés sur la révolution, il inspire la nouvelle génération à réaliser davantage d’expérimentations narratives, ce qui mènera au boom littéraire au Mexique.
Ecrivain et éditeur mexicain, il est né à Mexico le 7 décembre 1951. Ses parents sont originaires de l'État de Sonora.
Pendant huit ans, Alberto a suivi des études supérieures à Paris, ou il obtint un doctorat. Par la suite il et devient éditeur et écrivain. En 1987, son premier roman, Les Visages de l'air (Los Nombres del aire), reçut le prix littéraire le plus important du Mexique, le Xavier Villaurrutia, et devint un livre culte qui n'a pas cessé, depuis, d'être réédité chaque année. Avec cet ouvrage, il entreprend une exploration poétique et narrative du désir, se situant à Mogador (Essaouira) au Maroc, et que poursuivent les romans Les Lèvres de l'eau (En los labios del agua), (prix des Trois Continents), La Peau de la terre (Los Jardines secretos de Mogador) et, en 2006, un récit hétérodoxe sur l'émerveillement comme poétique : Neuf fois neuf choses que l'on dit de Mogador (Nueve veces el asombro).
Octavio Paz a écrit : « Alberto Ruy-Sánchez, le plus atypique des écrivains mexicains, un vrai cosmopolite qui nous raconte des histoires depuis un territoire beaucoup plus ample qu'un pays : celui de la Peau. Il est le poète de la Peau et sa langue c'est le Toucher, le sens qui comprend tous les autres ».
De la quinzaine de titres qui composent son œuvre de narrateur, poète et essayiste, on peut distinguer Les Démons de la langue (Los Demonios de la lengua) (1987, nouvelle édition augmentée : 1998), Con la Literatura en el cuerpo: historias de literatura y melancolía (1995) La Inaccesible (1990), Diálogos con mis fantasmas (1997), Una Introducción a Octavio Paz (1990, prix José Fuentes Mares).
Il a été accueilli comme conférencier et professeur invité dans plusieurs universités d'Europe, d'Afrique du Nord et du continent américain. Son œuvre, traduite dans plusieurs langues, a reçu diverses distinctions et prix importants ; le gouvernement français l'a notamment décoré du grade d'officier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
Pratiquant une « prose d'intensités » selon ses propres termes, il donne vie à des personnages qui explorent les territoires du désir, du rêve et de l'ailleurs. Ses courts romans, très travaillés, reçoivent un accueil enthousiaste non seulement au Mexique mais aussi dans de nombreux pays.
Depuis 1988 il dirige la revue Artes de México, qui a reçu au cours de ses quinze premières années plus de cent prix nationaux et internationaux d'arts de l'édition.
Parmi ses œuvres :
Los Nombres del aire, 1987, traduit par Gabriel Iaculli, Les Visages de l'air.
Los Demonios de la lengua, 1987, traduit par Anthony Belanger et Cédric Demageot, Les Démons de la langue.
En los Labios del agua, 1996, traduit par Gabriel Iaculli, Les Lèvres de l'eau.
De Cómo llegó a Mogador la melancolía, 1999, traduit par Gabriel Iaculli, Comment la mélancolie est arrivée à Mogador.
Los Jardines secretos de Mogador, 2001, traduit par Gabriel Iaculli, La Peau
Nueve veces el asombro, 2005, traduit par Gabriel Iaculli, Neuf fois neuf choses que l'on dit de Mogador
La mano del fuego,2007, traduit par Gabriel Iaculli, À mon corps désirant.
Elogio del insomnio, 2011
Alberto Ruy-Sánchez Lacy nació en la ciudad de México el siete de diciembre de 1951. Hijo de padre y madre originarios del norte de México, de Sonora. Está casado con la historiadora Margarita de Orellana. Tienen dos hijos, Andrea (nacida en 1984) y Santiago (en 1987) Vivió en París ocho años, donde estudió entre otros profesores con Roland Barthes, Gilles Deleuze, Jacques Rancière, terminó un doctorado y se hizo editor y escritor. Desde 1988 codirige con Margarita De Orellana la revista Artes de México, que en dos décadas obtuvo más de ciento cincuenta premios nacionales e internacionales al arte editorial.
En 1987, con su primera novela, Los nombres del aire recibió el más importante premio literario mexicano, el Xavier Villaurrutia, y se convirtió inmediatamente en un libro de culto, que desde entonces no ha dejado de ser reimpreso cada año. En él inicia una exploración poética y narrativa del deseo que continúan las novelas En los labios del agua (1996), que recibió en su edición francesa el prestigioso Prix des Trois Continents; Los jardines secretos de Mogador (2001), Premio Cálamo/La otra mirada (Zaragoza, 2002); La mano del fuego: un Kama Sutra involuntario (2007). Y Nueve veces el asombro (México, 2005).
De los 20 títulos que componen su obra de narrador, poeta y ensayista destacamos también: Los demonios de la lengua (1987, nueva edición aumentada: 1998), Con la literatura en el cuerpo: historias de literatura y melancolía (1995) La inaccesible (1990), Diálogos con mis fantasmas (1997), Una introducción a Octavio Paz (1990), Premio José Fuentes Mares.
Sus libros más recientes son La página posible, Elogio del insomnio y Decir es desear.
Su obra ha sido traducida a varios idiomas y distinguida además por la Fundación Guggenheim en Nueva York, el Sistema Nacional de Creadores en México, la Universidad de Louisville en Kentucky, la Fundación Tinker a través de la Universidad de Stanford en California, y el Gobierno de Francia que lo condecoró como Oficial de la Orden de las Artes y de las Letras. En 2006 se le otorgó el Premio Juan Pablos al Mérito Editorial, la máxima distinción que un editor puede recibir en México por su trayectoria profesional. Con frecuencia imparte conferencias en Europa, África, Asia y América. Ha sido varias veces profesor invitado en Stanford University, en Middlebury College y durante cinco años dirigió el seminario taller de Creative Non Fiction en Banff Center for the Arts en Canadá.
Son site, su sitio : http://www.albertoruysanchez.com/
Son blog, su blog : http://albertoruysanchez.blogspot.fr
Photo : Rob - CasaDely 2013
Voir les notes dédiées.
SERNA Enrique
Né en 1959, Enrique Serna a fait des études de lettres. Romancier, essayiste, chroniqueur, il connaît un vif succès au Mexique, son œuvre est traduite en plusieurs langues et a été saluée par García Márquez. En France, ont été publiés un recueil de nouvelles, Amours d’occasion (Atelier du Gué), et un roman, La peur des bêtes (Phébus). En 2010, il a reçu le prix Antonin Artaud pour Coup de sang (La sangre erguida). Enrique Serna vit au Mexique.
(source : éditions Métailié)
(Ciudad de México, 1959) ha cautivado a decenas de miles de lectores desde la aparición de Señorita México, su primera novela. Con El seductor de la patria obtuvo el premio Mazatlán de Literatura. Sus cuentos, reunidos en los libros Amores de segunda mano y El orgasmógrafo, figuran en las principales antologías del género, como la preparada por García Márquez para la revista Cambio. En 2002, un jurado convocado por la revista Nexos lo incluyó entre los diez mejores cuentistas mexicanos del último cuarto de siglo. Ha publicado, además, la novela Ángeles del abismo (Premio de Narrativa Colima 2004), la novela urbana Uno soñaba que era rey, el thriller satírico El miedo a los animales, que provocó un gran escándalo en el medio intelectual mexicano, las novelas intimistas Fruta verde y La sangre erguida (Premio Antonin Artaud 2010) y las colecciones de ensayos Las caricaturas me hacen llorar y Giros negros. Sus obras se han traducido al francés, al portugués, al italiano y al inglés.
(Páginas de espuma)
Voir les notes dédiées.
SALDANA PARIS Daniel
SOLER Jordi
Jordi Soler est né en 1963 près de Veracruz, au Mexique, dans une
communauté d’exilés catalans fondée par son grand-père à l’issue de la
guerre civile espagnole. Il a vécu à Mexico puis en Irlande avant de
s’installer à Barcelone en 2005. Il est reconnu par la critique espagnole comme une des figures
littéraires importantes de sa génération. Cinq de ses livres ont été
traduits en français : Les Exilés de la mémoire (Belfond, 2007), La
Dernière Heure du dernier jour (Belfond, 2008), La Fête de l’ours
(Belfond, 2011), Dis-leur qu’ils ne sont que cadavres (Belfond, 2013) et
Restos Humanos (Belfond, 2015). Tous sont repris chez 10/18.
TAIBO II Paco Ignacio
(source : L'atinoir, éditions-librairie)
Historiador y escritor es, entre otras muchas cosas, prófugo de tres escuelas superiores, participante del movimiento estudiantil del 68 y fundador del género neopolicíaco en América Latina, además de profesor universitario y fundador de diferentes publicaciones culturales. Autor de diecinueve novelas, tres libros de cuentos, libros de historia, varias antologías, libros de reportaje y crónica publicados en veintiún países, sus obras han sido mencionadas entre los "libros del año" enThe New York Times, Le Monde o el L. A. Times. Ha recibido el Premio Nacional de Historia INAH (1986), el Premio Internacional de Novela Planeta-Joaquín Mortiz y tres veces el Premio Dashiell Hammet a la mejor novela policíaca, y fundó -y dirigió hasta 2012- el festival literario de la Semana Negrade Gijón. Entre sus obras de ensayo destacan Ernesto Guevara también conocido como el Che o Pancho Villa una biografía narrativa.
Voir les notes dédiées.
TRUJILLO MUÑOZ Gabriel
Né en 1958 à Mexicali, en Basse-Californie, Gabriel Trujillo Muñoz est à la fois poète, romancier, essayiste, journaliste et critique littéraire. Son œuvre, particulièrement emblématique de la littérature mexicaine frontalière, lui a valu de nombreux prix. Chirurgien, il a pratiqué la médecine comme un hobby, déclarant que sa véritable profession était l’écriture. Ses polars ont déjà été traduits dans plusieurs pays européens, tels que l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne. Aujourd’hui, il est professeur et enseigne à l’Université autonome de Basse-Californie, à Mexicali.
(source : Polars pourpres)
Nació en Mexicali, Baja California, el 21 de julio de 1958. Poeta, ensayista, cronista y narrador. Ha sido profesor de español, literatura y cultura fronteriza en la UABC; investigador y coordinador editorial de la misma universidad; fundador de las editoriales del Ayuntamiento de Mexicali y del ICBC; fundador de Esquina Baja y Trazadura; editor y director de Semillero; coordinador del Centro Regional de Información y Promoción de la Literatura en Mexicali; investigador de la literatura y el periodismo bajacalifornianos, el cine fronterizo y la historia de la ciencia ficción en México. Colaborador de Arquetipos, Azar, Azoth, Blanco Móvil, Bitácora, Casa del Tiempo, Ciencia y Desarrollo, Cultura Norte, Desmangue, Diálogo Cultural entre las Fronteras de México, El Acordeón, El Universal, Esquina Baja, Etcétera, Hojas de Utopía, La Crónica, La Jornada Semanal, Periódico de Poesía, Revista Universidad de México, Semillero, Tierra Adentro, Trazadura, Yubai, Visual, y Vuelta. Premio Estatal de Literatura 1994 por Laberinto. Premio Internacional a la Excelencia Frontera 1998. Premio Nacional de Narrativa Colima para Obra Publicada 1999 por Espantapájaros. Premio. Premio Internacional de Narrativa Ignacio Manuel Altamirano 2005 por Highclowd, memorias de arena y agua, de roca y viento. Miembro de la Academia Mexicana de la Lengua correspondiente a Baja California, desde 2011. Su obra poética y ensayística ha sido traducida y publicada en antologías, periódicos y revistas de Japón, India, Italia, Alemania, Estados Unidos, Argentina, Chile, España, Francia, Canadá y Suiza.
(Coordinación nacional de literatura)
Parmi ses oeuvres
Romans de la série Les enquêtes de Morgado
Tijuana city blues - 1999
Tijuana city blues
Loverboy - 2002
Loverboy
Mexicali city blues - 2006
Puesta en escena
Mezquite Road - 2006
Mezquite Road
Voir les notes dédiées.
Mexique
Juan Villoro est né Mexico le 24/09/1956. Romancier, essayiste,
nouvelliste, chroniqueur, scénariste et traducteur mexicain, Juan
Villoro, est l’une des voix majeures de l’univers littéraire et
artistique de son temps. Après une expérience dans le monde des affaires
diplomatiques, Juan Villoro a pratiqué la traduction, enseigné à
l’université et beaucoup œuvré dans le journalisme culturel. Vite
reconnu comme auteur essentiel de sa génération grâce à la publication
de ses nouvelles, c’est avec le roman El disparo de Argón (Le maître du
miroir) qu‘il a acquis une réputation internationale.
Sociologue de formation et chroniqueur, Juan Villoro sait faire
réfléchir et sourire le lecteur, réconcilier la lucidité cruelle de la
fable et les rêveries de l’espace romanesque. C’est avec son troisième
roman, El testigo (Le témoin), que Juan Villoro réussit à faire la somme
de ses qualités de narrateur. Salué par le prestigieux prix Herralde en
2004, ce livre a la résonance des œuvres majeures, en donnant le
sentiment qu’il est le plus mexicain des romans, tout en étant le plus
universel possible.
Les nouvelles de La casa pierde, (Les Jeux
sont faits) reçoit le prix Xavier Villaurrutia en 1999. Il obtient en
2008 le prix Antonin Artaud pour son livre de nouvelles, Los culpables.
Juan Villoro (Ciudad de México, 1956) tiene una extraordinaria reputación como novelista, cuentista, ensayista y desde luego cronista. En Anagrama ha publicado los ensayos literarios Efectos personales,De eso se trata y La utilidad del deseo, las crónicas de fútbol de Dios es redondo, las novelas El testigo, galardonada con el Premio Herralde («Cuando ya a nadie se le ocurriría preguntar si es posible escribir la Gran Novela Mexicana, Villoro la puso en la mesa», Álvaro Enrigue, Letras Libres),El disparo de argón («Una obra maestra, una novela que ensancha los límites del sentido y ayuda a comprender la realidad dispersa de las ciudades», Diego Gándara, La Razón) y Arrecife («Magnífica», J. Ernesto Ayala-Dip, El País), el libro de cuentos Los culpables, galardonado en Francia con el premio Antonin Artaud, la recopilación de artículos ¿Hay vida en la Tierra? y el volumen de conversaciones con Ilan Stavans El ojo en la nuca.
Voir les notes dédiées.
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