Élmer Mendoza
Balas de plata
Traduit de l'espagnol (Mexique) par Isabelle Gugnon
Gallimard Série noire, 03-2011
Résumé éditeur :
Anéanti par une rupture amoureuse, dépendant de son psy, l'inspecteur Edgar Mendieta, alias Zurdo, le Gaucher, s'oublie dans un travail acharné. Il enquête sur le meurtre de Bruno Canizales, avocat aussi prestigieux que décrié pour sa vie dissolue et fils d'un ancien ministre de l'Agriculture, retrouvé la tête perforée d'une balle d'argent. Le téléphone de Mendieta ne cesse de sonner et l'inspecteur, harcelé par son supérieur, découvre que sa route est jonchée de nouveaux cadavres. Qui se cache derrière ces crimes? Les narcos? Les politiciens soucieux de nettoyer le terrain avant les élections? Les membres de l'étrange Petite Fraternité Universelle, dont Canizales faisait partie? Mendieta s'escrime à trouver les coupables et à faire son travail à grands coups d'adrénaline et avec une bonne dose d'humour. Il court les bars et les villas huppées, croise des journalistes et de charmantes lesbiennes pour finir par démêler un écheveau où convergent des intérêts divers. Mais il est le seul à vouloir réellement aller jusqu'au bout, sans doute parce qu'il n'a rien à perdre...
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La critique de Philippe Lançon dans Libération
L’auteur mexicain rejoint ses fantômes parmi les narcotrafiquantsLire l'article dans Libération
Elmer Mendoza a l’air d’un paysan trotskiste que la vie aurait raffiné avec une imperceptible joie. Il a 61 ans, il est fils de camionneur et ne milite dans aucun parti. Enfant, il fut élevé dans la maison de ses grands-parents, des paysans. En automne, les cyclones dévastaient tout. La nuit, il voyait les fantômes. Il les voit toujours et ne dort jamais lumière éteinte. Ils sont là, comme dans Pedro Páramo. Dans un de ses livres, Cóbraselo Caro (Fais-le payer cher), un restaurateur mexicain de Chicago, de retour au pays, ne se sépare jamais du roman de Juan Rulfo : « Quand je l’écrivais, je tombais chaque jour, dans l’escalier de la maison, sur le fantôme de Rulfo. Il me disait : tu dois travailler plus »...
Balas de plata
Tusquets editores, 03-2008
reseña editor :
Hundido por el abandono de la mujer a la que ha amado, y necesitado de psicoanalista, al agente Edgar «el Zurdo» Mendieta se le acumula el trabajo en cuanto se hace cargo del asesinato de Bruno Canizales, un prestigioso abogado con doble vida, hijo del ex ministro de Agricultura, al que encuentran con la cabeza perforada por una bala de plata. El teléfono del Zurdo no deja de sonar con las llamadas de su superior, que va anunciándole la aparición de nuevos cadáveres en tan sólo un par de días. ¿Quién hay detrás de todo ello? ¿Los narcos?, ¿los políticos alborotados ante las elecciones que se acercan?, ¿los miembros de la dudosa Pequeña Fraternidad Universal a la que pertenecía Canizales? La investigación, que no sin humor y adrenalina recorre antros y mansiones, y mezcla reporteros y bellísimas lesbianas, destapa un intrincado ovillo de perversos intereses, en el que el único realmente empeñado en ir hasta el fondo y, para variar, hacer justicia, es «el Zurdo» Mendieta. Tal vez porque ya no le queda nada que perder.Leer en sitio Tusquets
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