9 mars 2024

Chiennes de garde

Dahlia de la Cerda
traduit de l'espagnol (Mexique) par Lise Belperron
éditions du Sous-sol, 03-2024

Présentation de l'éditeur

Une jeune héritière d’un empire narco fait construire une tombe digne d’un palace à sa meilleure amie assassinée ; une migrante tuée revient à la vie, bien résolue à se venger de ses agresseurs ; une sorcière invoque le seigneur des Ténèbres pour se débarrasser de sa voisine et de ses chiens qui défèquent dans son jardin ; une femme devient tueuse à gages pour subvenir aux besoins de sa famille…
Qu’elles soient femmes au foyer, influenceuses, trafiquantes, riches ou pauvres, les héroïnes de Chiennes de garde sont déterminées à résoudre leurs problèmes par elles-mêmes, car elles savent que, s’il y a bien une chose sur laquelle elles ne peuvent pas compter, c’est sur l’aide de Dieu.

Composé de treize histoires liées, aussi féroces que fascinantes, ce premier livre de Dahlia de la Cerda décrit sans complaisance les difficultés et les dangers dus au simple fait d’être née femme au Mexique. Écrites à la première personne, ces histoires offrent au lecteur une plongée dans les différentes réalités, sociales et politiques, de ce pays. Dotée d’un talent immense pour restituer le discours de rue et d’une bonne dose d’humour noir, Dahlia de la Cerda nous rappelle que “la vie est une chienne, c’est pour ça qu’il faut ruer dans les brancards”.

Le Mexique est un énorme monstre qui dévore les femmes.
Le Mexique est un désert fait de poudre d’os.
Le Mexique est un cimetière de croix roses.
Le Mexique est un pays qui déteste les femmes.

Voir la fiche du livre sur le site de l'éditeur 

Informations :
ISBN : 9782364687189
Pages : 240
Prix : 21,50€

Un véritable coup de poing qui vous laissera KO !
L'avis de Caroline V. de la librairie La Géosphère

Sicarias o universitarias, influencers o amas de casa, beatas o prostitutas: mujeres decididas a pelear antes que ser víctimas.

Las heroínas de Perras de reserva son mujeres fuertes, decididas a resolver por sí mismas sus problemas porque saben que si con algo no pueden contar es con la ayuda de Dios. Como mucho, se encomiendan al Diablo, ya que ante la perspectiva de convertirse en víctimas –usadas, explotadas o muertas– prefieren optar por la sangre ajena. Como Yuliana, la macabramente entrañable heredera al trono de un capo del narcotráfico, que no va a aceptar que sus compañeras de escuela se burlen de su look. O la adolescente que antes de dejarse arrinconar por la pobreza y el hambre se vuelve una malandrina de calle con principios, que solo desvalija a gente bien. O la bruja que recurre al Señor de las Tinieblas para que le ayude con la vecina cuyos perros hacen sus necesidades en su patio.

Sean sicarias o universitarias, influencers o amas de casa, beatas o prostitutas, las memorables protagonistas de estos relatos comparten las dificultades y los peligros derivados de haber nacido mujer, y los enfrentan con los recursos que la vida les ofrece, obligadas una y otra vez a dirimir dónde se sitúa la frontera entre el bien y el mal. Y nos cuentan sus vidas siempre en primera persona, haciéndonos parte íntima de su forma de habitar el mundo. Con un talento desbordante para reflejar el habla de la calle y no pocas dosis de humor negro, la autora mexicana Dahlia de la Cerda nos recuerda en este genial libro que «la vida es una perra, por eso hay que patearle la jaula».

 Un article de Neige Sinno de février 2024 sur l'auteure dans les Inrockuptibles (français).
“Chiennes de garde”, recueil de nouvelles de l’activiste et écrivaine mexicaine publié en 2022, est traduit en France. Installée au Mexique depuis près de vingt ans, l’autrice de “Triste Tigre”, nous dit en quoi cette voix féministe, marginale, violente, à l’humour très noir, est importante...

 

" Le Mexique est un cimetière de croix roses "
Ciudad Juarez, Mexico - Photo Liam White

 

 

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