26 octobre 2024

La ligne de vie

Corto Maltese tome 17
Scénario : Juan Díaz Canales, Hugo Pratt
Dessin : Rubén Pellejero
Traduit de l'espagnol (Espagne) par Hélène Dauniol-Remaud
édition Casterman, 10 - 2024

Présentation de l'éditeur

Corto au cœur d’une révolution mexicaine oublié.
Fin des années 1920, Corto Maltese est au Mexique, dans une nouvelle mission pour Bouche Dorée. Il doit négocier un lot d’antiquités mayas auprès d’un archéologue sans scrupule. Mais comme toujours, rien ne va se passer comme prévu et notre marin se retrouve contraint de convoyer un chargement d’armes pour les Cristeros, ces révoltés catholiques qui se battent contre le gouvernement républicain et ses nouvelles lois anticléricales. Il retrouvera parmi eux deux de ses vieilles connaissances, Raspoutine qui a rejoint les ordres, et Banshee O’Dannan, la révolutionnaire irlandaise.

Voir la fiche du livre sur le site de l'éditeur, avec les premières planches.

Informations
ISBN : 9782203276475
Nombre de pages : 80
Prix : 17 €

L'article consacré à la bd sur le site officiel

La ligne de vie est une nouvelle aventure de Corto Maltese qui se déroule dans un contexte historique riche de tensions. Nous sommes dans les années 1920, pendant les révoltes de la guerre des Cristeros au Mexique, où la rébellion catholique s’oppose au gouvernement révolutionnaire. Corto est impliqué dans une affaire complexe qui concerne le pillage de sites archéologiques et de trésors anciens. Corto se fait passer pour un représentant d’un musée européen pour entrer en contact avec un personnage louche qui pille des sites mayas pour vendre des collections précieuses. Pourtant, cette affaire qui paraît simple se mêle rapidement aux confrontations entre le gouvernement fédéral mexicain et les rebelles cristeros …
Lire l'article en entier

19 octobre 2024

Tant que je crie, ma fille est vivante

Le combat d’une mère contre les féminicides au Mexique
Brigitte Hersant Leonie
éditions L'Harmattan, 10-2024

Présentation de l'éditeur

Tant que je crie, ma fille est vivante est l’histoire vraie de Norma Andrade, institutrice mexicaine devenue avocate des droits des femmes après la mort de sa fille Alejandra, assassinée en 2001 à Ciudad Juarez (Chihuahua). L'autrice raconte l’histoire incroyable et bouleversante d’une mère qui se bat depuis 23 ans pour obtenir justice pour sa fille et pour toutes les victimes de féminicide dans le monde. Plus de 50 000 femmes ont été assassinées au Mexique depuis 2001 et 98 pour cent de ces cas restent totalement impunis.
Ce livre témoignage est aussi une source d’inspiration pour tous ceux et celles épris de justice !

 

Fiche du livre sur le site de l'éditeur

Informations
ISBN : 978-2-336-48724-3
Nombre de pages : 214
Prix : 22 €

 

12 octobre 2024

Liquidambar

Carmen Villoro
Présentation et traduction de l'espagnol (Mexique) par Philippe Chéron
édition L'Harmattan, 09-2022

 

Présentation de l'éditeur

Liquidambar est un chant funèbre à la mémoire du père de l'auteure, le philosophe mexicain Luis Villoro, défenseur du zapatisme. Sont évoqués l'épuisement, la souffrance, la peur, la perte de l'être cher, mais aussi le passé qui revient avec ses bons souvenirs, puis la résignation et la réconciliation de la poète avec elle-même. Tout le texte est pris dans un vaste réseau d'analogies interconnectées entre l'humain et le végétal, la vie organique et celle du langage, entre le sang, les battements du coeur et la résine qui suinte sur l'écorce de l'Arbre d'ambre, entre la lutte sociale et la poésie, la disparition et le renouveau. Cette magnifique suite de poèmes de l'agonie, de la douleur et de la mort — bel hommage d'une fille à son père — est également, en dernière instance, un hymne à la solidarité, à la vie.

Livre bilingue français - espagnol.
La fiche du livre sur le site de l'éditeur

Informations
ISBN : 978-2-14-029601-7
Nombre de pages : 186
Prix : 18,50 €


5 octobre 2024

Les bâtisseurs

Cartel 1011
Mattias Köpping
Flammarion, 10 - 2024

Présentation de l'éditeur

La péninsule du Yucatán, entre le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes. Des sites d’une beauté renversante mais qui, depuis des siècles, se résignent à la violence. Le Yucatán est le fief du clan Hernandez, arrivé avec les premiers conquistadors et qui compte sur le pharaonique projet du Train Maya pour resserrer encore l’emprise qu’exerce son conglomérat, la toute-puissante Comex. C’est là aussi, entre Cancún et Tulum, qu’émerge un nouveau cartel, le 1011, capable du pire pour asseoir son hégémonie sur les trafics internationaux.
Comme celui des capitaines d’industrie, l’appétit des criminels est sans limite. Tout s’achète et tout se vend : drogues, armes, matières premières, animaux, territoires, corps, âmes. Rares sont les téméraires qui osent leur résister. En Europe aussi, les victimes s’accumulent. Les forces de police sont sur les dents, confrontées à une sauvagerie inédite. Car nul ne bâtit de nouvel empire sans anéantir les précédents.

Premier volet d’une partie d’échecs dévastatrice qui débute au Mexique pour se déployer dans le monde entier, Cartel 1011 : Les Bâtisseurs confirme le talent hors normes de Mattias Köping, devenu en deux livres cultes, Les Démoniaques et Le Manufacturier, une figure reconnue du roman noir français.

La fiche du livre sur le site de l'éditeur

Informations
ISBN :
9782080450890
Nombre de pages : 640
Prix : 23€

La critique de Benjamin Delille sur Libération, le 27 octobre 2024.
Extraits :

La grande force de ce premier épisode, c’est qu’il ne tombe pas dans la vulgaire romantisation de ces criminels omnipotents. Les cartels et leurs sbires sont montrés tels qu’ils sont : immensément cruels, sans pitié, dévastateurs. Véritable cancer d’un pays – ou plutôt d’un continent – qui voit toute sa misère gangrenée dans une spirale vicieuse et meurtrière...
Certains narcos – les vrais – ne se cachent déjà pas de leur ambition d’inonder les ports belges, néerlandais, italiens, espagnols et français de ces opioïdes aussi nocifs qu’addictifs. Le cartel que bâtit Mattias Köping les devance par un triste présage : celui d’une importation de l’horreur en plus des substances. Et l’avènement d’une violence que l’on peine encore à imaginer de ce côté-ci de l’Atlantique...