No tienes perdon de Díos
traduit par René Solis
éditions Métailié, 04/2017
Journaliste sportif au Sol de Hoy, Hilario Godínez a des relations ambiguës avec le monde de sa petite ville de la province mexicaine. Une inconnue lui écrit des lettres d’amour depuis dix ans, il n’a aucune idée de son identité. Lui qui rêvait d’être écrivain et dont la carrière littéraire semble définitivement compromise conquiert des admirations encombrantes chez les tueurs du cartel local grâce à ses chroniques de foot.
Le jour où on retrouve dans un dépotoir le corps du brillant footballeur Torito Medina – enfin, une partie du corps –, tout dérape. Il se retrouve en première ligne et se lance dans la résolution de l’énigme. Au passage il drague la jolie chroniqueuse mondaine de bonne famille qui lui révèle tout un univers de plasticiens et de galeristes.
Son admirateur musclé le met en garde mais il s’obstine dans sa recherche du salaud qui s’amuse à semer les cadavres incomplets dans la ville effrayée.
Dans ce petit polar cruel, Antonio Sarabia offre un portrait saisissant du Mexique d’aujourd’hui, où l’étonnement n’est plus de mise, mais qui laisse quand même une place à l’amour et à l’espoir.
L'auteur
Antonio Sarabia est né à Mexico en 1944. Spécialiste de la communication, il a commencé sa carrière d’écrivain à 50 ans par un roman historique sur le théâtre au Siècle d’or. Il a vécu à Guadalajara, Paris et Lisbonne, où il s’est éteint au début du mois de juin 2017. Il
repose auprès de son ami Antonio Tabucchi dans le carré des écrivains.
Source : éditions Métailié