Álvaro UribeTraduit de l’espagnol (Mexique) par
Marie Córdobaéditions Verdier, 02-2009
Présentation de l'éditeur
Qui a voulu tuer Porfirio Díaz : un fou, un ivrogne, un anarchiste ? Le
saura-t-on jamais, puisque l’agresseur, Arnulfo Arroyo, est mort
quelques heures plus tard lynché dans les locaux de la police. Mais qui
l’a éliminé ? La foule en colère – comme on veut le faire croire – ou un
groupe de sbires ? Et dans ce cas, quelle est la main secrète qui a
armé les tueurs ? D’ailleurs, au final, a-t-on vraiment voulu assassiner
le président ou s’agit-il d’une manipulation qui a échappé à ses
propres instigateurs ? Mille questions agitent la société mexicaine en
ce dernier trimestre de l’année 1897, après l’attentat raté qui a marqué
le défilé du jour de l’Indépendance… Dossier de l’attentat, inspiré
d’un événement réel, permet à Álvaro Uribe de composer une intrigue
politico-policière haletante qui portraiture avec brio la vie à Mexico
entre deux siècles, dans un voyage qui part de la plus grossière des
cantinas, où on boit comme on respire, pour aboutir au palais
présidentiel. Chronique qui met à jour l’opacité manœuvrière entourant
le régime de Porfirio Díaz, le roman évoque aussi clairement, en manière
d’apologue, le Mexique au présent : l’enchevêtrement des réseaux de
pouvoir, le rôle de la presse, l’action de la police et le poids de la
raison d’État.
La fiche du livre sur le site de l'éditeur
Informations :
ISBN : 978-2-86432-569-7
Nombre de pages : 192
Prix : 15,72 €
Un livre, un jour - 17.03.2009 - 02:45 - vidéo sur le site de l'INA.
Olivier Barrot présente le roman de Álvaro Uribe
"Dossier de l'attentat", paru aux éditions Verdier. Il l'introduit à
l'occasion du Salon du livre 2009, dont le pays à l'honneur est le Mexique.
Álvaro Uribe est né à Mexico en 1953. Après des études de philosophie à l’UNAM, il a été attaché culturel au Nicaragua et conseiller culturel en France. Lors de son séjour à Paris, il a édité une revue bilingue : Altaforte. Il a poursuivi son activité éditoriale au sein du Conaculta (Conseil National pour la Culture et les Arts) en coordonnant plusieurs collections ; il a également édité les Journaux d’un autre écrivain mexicain, Federico Gamboa, où il a découvert l’existence de la tentative d’attentat contre Porfirio Díaz. Son œuvre est centrée sur des événements historiques et interroge les
aléas du pouvoir. C’est le cas de Dossier de l’attentat, paru en
France en 2009, qui évoque la tentative d’assassinat du dictateur
Porforio Diaz ou de L’Atelier du temps publié en 2005. Écrivain à l’œuvre exigeante et complexe, Álvaro Uribe est lauréat de nombreux prix dans son pays.
Expediente del atentado Editorial
Tusquets, 2007
16 de septiembre de 1897. Diez de la mañana. Alrededor de la
Alameda, en la ciudad de México, una agitada muchedumbre espera el inicio del
desfile del día de la Independencia. Todos claman, devotos, cuando la comitiva
del presidente Porfirio Díaz aparece al frente de la columna. Todos salvo un
hombre, Arnulfo Arroyo, que ya se abre paso entre la multitud. Su propósito es
llegar hasta la comitiva, esquivar la escolta, asesinar al dictador. No
obstante, abrumado aún por la borrachera del día anterior, Arroyo se abalanza
sobre el tirano, le asesta un golpe y es detenido de inmediato. Los
interrogantes que el caso plantea no van a ser fáciles de responder: conocemos
al autor material del fallido atentado, pero ¿quiénes son los autores
intelectuales?; sabemos que el malogrado tiranicida descansa tras las rejas,
pero ¿quiénes deciden su fatídico destino?Un escritor, F.G., se propondrá
hilvanar el caso: reuniendo documentos, testimonios y conjeturas, armará un
apasionante rompecabezas de la vida nacional.A partir de esta anécdota,
estrictamente verídica, Álvaro Uribe ha escrito Expediente del atentado, su
novela más vertiginosa. Publicada en septiembre de 2007 en Tusquets Editores México,
no sólo ha merecido el aplauso de la crítica y de los lectores, sino que ha
sido galardonada con el Premio Iberoamericano de Novela Elena Poniatowska 2008,
el de mayor dotación de la literatura mexicana.