Jordi Solertraduit de l'espagnol (Mexique) par
Jean-Marie Saint-Luéditions La Contre allée, 09-2019
Au XVIe siècle, Xipaguacin, une princesse aztèque fille de Moctezuma II,
est enlevée par un noble espagnol qui l’emmène dans un village reculé
des Pyrénées. Là, naitra un enfant qui sera à l’origine d’une lignée
atteinte de folie et dépositaire d’un trésor qui, selon la légende, fut
enterré par la princesse dans les terres catalanes. 500 ans plus tard, la recherche de ce trésor conduit le narrateur
jusqu’à un personnage invraisemblable, Kiko Grau, qui profite de sa
condition d’héritier de l’empire aztèque pour s’introduire dans la haute
bourgeoisie de Barcelone.
Entre le délire et la responsabilité historique que lui impose son
origine, Son Altesse Impériale triomphe dans l’Espagne franquiste en
escroquant tous ceux qui rêvent d’ajouter à leur nom un titre de
noblesse qui les avalise socialement, aussi absurde que soit le titre et
aussi mensongère que soit la reconnaissance qu’elle leur apporte.
Ce Prince que je fus est le récit mirobolant de la vie trépidante
de Federico (Kiko) de Grau Moctezuma, de ses gloires et de ses échecs, de son
besoin d’ostentation, de son penchant pour la fête et l’alcool, de son
goût pour l’ascension et la chute et de sa retraite obscure dans un
village mexicain dont les habitants sont les seuls qui lui reconnaissent
des liens avec la royauté préhispanique.
Présentation du livre sur le site de l'éditeur
Une saga historico-farfelueDe l’empire aztèque aux salons du général Franco, de Motzorongo (3900 habitants), près de Veracruz, à Toloríu (un peu moins de 200 habitants), dans la province de Lérida, ce roman nous mène sur des sentiers sinueux dans un passé plein de promesses. Dans l’église de ce même Toloríu se sont mariés le baron de Toloríu, qui faisait partie de la troupe de Hernán Cortés et une des filles de Moctezuma, Xipaguacin (rebaptisée María). Il n’en a pas fallu davantage à Jordi Soler pour imaginer une suite… Lire l'article de Christian Roinat sur le site
Espaces latinos.
Ese príncipe que fuieditorial Alfaguara, 2015
Reseña
La historia imposible del último descendiente de Moctezuma en la España de los años sesenta: un príncipe o un impostor. Jordi Soler mezcla realidad y ficción en una novela de prosa arrolladora. Un viaje de ida y vuelta entre México y España en el que la Historia, con mayúscula, se entremezcla con la exuberante imaginación del escritor. Esta es la crónica de la estirpe del último emperador azteca. O bien es el relato de un monumental engaño urdido por un pícaro del siglo XXI. Tal vez es las dos cosas al mismo tiempo, ya que la Historia ofrece a menudo las suficientes grietas como para que por ellas se filtre la invención. En el siglo XVI, una hija de Moctezuma es raptada por un noble español que la lleva hasta un pueblo remoto del Pirineo. Allí nacerá un niño, origen de una enloquecida familia vinculada a un tesoro que, según cuenta la leyenda, fue enterrado por la princesa en tierras catalanas. La búsqueda de ese tesoro conduce al narrador hasta un personaje inverosímil, Kiko Grau, quien, aprovechando su condición de heredero del imperio azteca, se introduce en la alta burguesía de Barcelona. Entre el delirio, la picaresca y la responsabilidad histórica que le impone su origen, Su Alteza Imperial triunfa en la España franquista estafando a todos aquellos que anhelan añadir a su nombre un título nobiliario que los avale socialmente. Por absurdo que sea el título. Por falso que sea el reconocimiento que conlleve.
Ese príncipe que fui es la deslumbrante narración de la vida frenética de Federico de Grau Moctezuma, de sus glorias y de sus fracasos, de su afán de ostentación, de su afición a la fiesta y al alcohol, de su ascenso y su caída, y de su oscuro retiro en un pueblo mexicano cuyos habitantes son los únicos que reconocen sus nexos con la realeza prehispánica.
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