éditions Les Escales noires, 2012
Un autoportrait de Frida Kahlo a été voléà Mexico. Une jeune détective privée espagnole, Daniela Ackerman, est envoyée sur place pour le retrouver et fait une découverte surprenante : la toile contiendrait un message codéà destination de Léon Trotski, le célèbre révolutionnaire... devenu l'amant de Frida Kahlo pendant l'exil mexicain de celui-ci.
Au même moment, une série de meurtres défraye la chronique : les cadavres de strip-teaseuses sont retrouvés mutilés, l'image de la Santa Muerte– l'Ange de la mort – tatouée sur le sein gauche, tandis que des autels consacrés à cette secte religieuse rivale du Vatican sont détruits.
Daniela se retrouve ainsi plongée dans une enquête mêlant narcotrafiquants dévôts de la Santa Muerte, évêques officieux et curés aux visages d'ange, tueurs à gages en maillot du Real de Madrid et procureures mangeuses d'hommes obsédées par la chirurgie esthétique...
Un polar hispanique explosif qui nous dévoile, à travers une intrigue contemporaine sulfureuse, l'ultime secret de Frida K. et de sa liaison clandestine avec Trotski quelques mois avant son assassinat.
Source : site de l'éditeur
Mélangez au shaker Frida Khalo, Léon Trotski, la Santa muerte, Azcapotzalco, Tepito, une détective espagnole spécialisée dans l’art, un avocat mexicain véreux, un narcotrafiquant, un prêtre catholique blanchisseur d’argent et en perte d’ouailles, un évêque de la Niña Blanca en gain d’ouailles mais dont les autels sont saccagés, des teiboleras assassinées, un flic taciturne, une procureur nymphomane et un tatoueur. Agitez vivement quelques minutes, et jetez sur le papier ce qu’il en sort. On obtient ce livre qui a une trame linéaire aussi trépidante qu’une autoroute belge par une soirée d’automne. Les ingrédients ne sont la que pour servir d’exotisme à un style simpliste, à une histoire mal racontée et qui reste confuse du début à la fin.
Ph. H
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