21 novembre 2020

L'amant de Janis Joplin

Elmer Mendoza
traduit de l'epagnol (Mexique) par François Gaudry
éditions Métailié, 10-2020


Présentation de l'éditeur


Dans le Triangle d’or de la marijuana, le Sinaloa, le jeune David, un peu attardé et naïf, est capable de tuer un lièvre d’un lancer de pierre. Ce qui en fait, malgré lui, un joueur de baseball convoité. À la fête du village, il danse avec une fille interdite, réservée au fils d’un trafiquant. Bagarre. David tue son agresseur. Son père passe un accord avec le trafiquant et l’éloigne. À Los Angeles, il est dragué par une fille qui l’emmène dans sa chambre, le déniaise puis le met à la porte en lui disant qu’elle s’appelle Janis Joplin. Il en tombe éperdument amoureux, se fait virer de son équipe de baseball pour alcoolisme et renvoyer au Mexique. David n’est pas armé pour faire face aux barons de la drogue du Sinaloa. Tout explose autour de lui, dealers, policiers corrompus, guérilleros au cœur pur, femmes fatales et même une voix intérieure. Sa vie devient une course d’obstacles, une fuite continuelle ponctuée de coups de chance. Il va de catastrophe en catastrophe, de situation dangereuse en menaces de mort. Mais il n’a qu’un seul objectif : retrouver son amour, Janis Joplin.

Un polar impeccable, tragicomique virtuose, sarcastique et tendre, avec en plus l’argot lyrique des narcos.

 

Informations
ISBN : 979-10-226-1068-1
Pages : 240
Prix : 19,80 €

La fiche du livre sur le site de l'éditeur
Grand Format

12 novembre 2020

Ils nourrissaient le soleil

Sylvia Schneider
éditions les Presses littéraires, 09-2020

 

Résumé de l'éditeur

André, journaliste franco-mexicain, quitte précipitamment Paris afin d’interviewer le sous-commandant Marcos, porte-parole des Indiens, au cœur de la forêt yucatèque. Ces révélations s’annoncent retentissantes. Pour André, c’est également un retour aux sources et l’occasion pour lui de retrouver le sens de la vie dans le pays où l’on fête les morts. Sur les pas de son enfance, il croise la route de l’assassin du métro dont les meurtres ritualisés ensanglantent les stations souterraines de Mexico. Cette quête d’identité est rythmée par les multiples meurtres commis selon les rituels des prêtres aztèques. Mais qui est donc le tueur en série qui se terre dans les profondeurs de Tenochtitlán ? Quel est ce fascinant criminel qui guette ses proies dans l’ombre ? Ils nourrissaient le soleil mêle l’univers fabuleux des mythes et légendes des anciens Mexicains à l’univers du polar. Un récit anthropologique au réalisme baroque mettant en scène le thème du sacrifice aztèque : des corps sans cœur, sans langue, des victimes exsangues. Un thriller haletant et dépaysant, terriblement efficace, dont le récit nous happe dès les premières pages...

 

L'auteur

Née en 1963, Sylvia Schneider a grandi entre le Mexique et la France. Arrière-petite-fille de l’écrivain mexicain Alfonso Reyes, son parcours universitaire était déjà placé sous le signe de la littérature. Après un doctorat de lettres sur la Symbolique de l’initiation, et plusieurs années en tant que chargée de communication à l’Alliance française, elle partage désormais son temps entre son métier de bibliothécaire et sa vocation d’écrivain. Lauréate du concours Jules Ferry pour La Ballade des aujourd’hui. Passionnée par la psychologie des tueurs en série, elle signe ici, aux Presses Littéraires, son premier roman policier.
 
Présentation sur le site des Presses littéraires
 
La couverture du livre bénéficie parfois d'un bandeau marketing.


Au sujet des disparitions dans le métro de Mexico :
- un article de janvier 2019 dans le journal espagnol El Païs
- un article de septembre 2019 dans le journal mexicain  El Heraldo de Mexico
 
 
Station General Anaya - metro linea 2 (linea azul)




 

 

Mapa de la red - Metro Mexico Ciudad

 

Il existe un musée du métro de Mexico :
Museo del Metro
Estación: Mixcoac Línea 12
Horario: De martes a domingo, de 10:00 a 20:00 horas.

12 septembre 2020

Champakou

Jeronaton (Jean Torton) dessin & scénario
éditions Les Humanoïdes associés, 10-1979

 

Présentation de l'éditeur


Cette histoire commence il y a très longtemps quelque part au sud du Mexique. En Europe, la chute de l’empire romain s’achève et le moyen-âge se met en place... Champakou jeune devin en formation est chargé par son maître de transmettre le trésor précieux des connaissances aux jeunes gens de Sayatal. Bientôt Champakou sera prêt pour recevoir les ultimes secrets du maître. Le jeune Champakou est amoureux de la belle Perle de jade. lors d’une visite interdite sa du temple du maître, Champakou découvre un étrange morceau de métal inconnu. Surpris par son maître et pour laver cette profanation, il subira le châtiment, la punition et finira par achever sa formation. Son maître savant arriver à la fin de sa vie à tout juste le temps de lui transmettre ses derniers secrets, Champakou n’a même pas tout compris... C’est précisément là qu’il s’apprête à faire une étrange rencontre. Piégé par la dame venue du ciel, Champakou ne verra sa survie que par l’amour que lui porte Perle de jade.

 

L'auteur
Jean Torton dit Jeronaton est né en Belgique, il fait ses classes aux Studios Hergé. Il démarre au journal Tintin ainsi qu’au Studio Belvision où il dessine les décors d’Astérix et Cléopâtre et du Temple du soleil. Il signe l’Histoire de Popocatepetl et Les Conquérants du Mexique. Il collabore ensuite avec les Funcken et Paul Cuvelier. Sous le pseudonyme de Jeronaton, il réalise la première BD peinte Champakou et a créé la première BD en 3 dimensions, Princesse Maya. Il est l’auteur de 4 Voyages d’Alix et d’une biographie de Napoléon en 4 tomes. Sa série El Nakom, évolue également dans les civilisations précolombiennes du Mexique. Voir sur ce blog.

L'album a bénéficié de plusieurs couvertures :


 

Une illustration de 1998, Femme aztèque par Jeronaton
(source 2D galleries Art Paths © 2022. Tous droits réservés)

© Jeronaton


3 juin 2020

Avec les cristeros

Viva Cristo rey, un combat oublié pour le liberté
François Cortegianni (scénario), Michel Faure (dessin), Mankho (dessin)
éditions du triomphe, 05-2020


Présentation de l'éditeur

Mexique, années 20 : « Viva Cristo Rey ! Viva la Guadalupe ! » C’est à ce cri que des milliers de paysans ont tenu tête à l’armée du Mexique durant 3 ans.
Cette BD nous plonge en plein désert mexicain et dans de petits villages aux églises jésuites. La poudre explose, le sang coule, les uniformes des fédéraux et des rebelles se mélangent, les enfants tombent sous les balles et les martyrs naissent. C’est ce dont est témoin, horrifié, un peintre américain en séjour au Mexique. Il se retrouve pris malgré lui dans les violences de la guerre civile. Celle-ci avait commence par un soulèvement contre les lois iniques du président Calles. En effet, le chef d’État athée avait usé de tout son pouvoir pour faire appliquer des lois violemment anti-cléricales qui, dans les faits, abolissaient la liberté de culte. Si d’abord l’église use de tous les moyens pacifiques à sa portée (manifestations de rues, occupations d’églises, boycott économique, pétitions, la suspension du culte public…), l’armée fédérale utilise d’emblée la violence pour faire respecter ces lois antireligieuses. Le peuple catholique indigné se soulève. La protestation devient résistance, la résistance devient révolution, la révolution dégénère en guerre civile. Et notre pacifique artiste se retrouve impliqué malgré lui dans cet affrontement sanglant des paysans face à l’armée du Mexique ! Les « Cristeros » s’organisent pour défendre la liberté de culte. Encadrés par un général en retraite, Gorostieta Velarde, et avec le soutien des prêtres et des femmes, leur victoire semble se dessiner. Cependant, deux soulèvements armés extrêmement violents, une solution diplomatique du Vatican et des États-Unis en leur défaveur ainsi que des accords trahis sonnent la défaite et la fin de la lutte ouverte.
Cette guerre, souvent qualifiée de « Vendée mexicaine » par les historiens a fait plus de 250 000 victimes, dont de nombreux martyrs, pour lesquelles « Viva Cristo Rey ! » raisonne encore.

3 mai 2020

De l'autre côté de la frontière

Jean-Philippe Berthet (dessin) - Jean-Luc Fromental (Scénario)
éditions Dargaud, 03-2020


Présentation éditeur

Auteur de romans policiers, François Combe se rend en compagnie de Kay, sa secrétaire, au Cielito Lindo, établissement des quartiers chauds de Nogales, la ville frontière entre le Mexique et les USA, afin de s'y « documenter » auprès de Raquel, une jeune prostituée. Ils tombent sur Jed Peterson, un ami du romancier, qui se montre très intéressé par la jeune fille. La même nuit, cette dernière est sauvagement assassinée. Qui a tué ? François Combe, qui fait profession du meurtre et des meurtriers ? Jed Peterson, le dernier à avoir été en contact avec la victime ? Les voilà tous deux dans le collimateur de la police, en tête des suspects.
Fasciné tant par le crime que par la misère, le romancier charge Estrellita, la petite servante mexicaine de la famille, de devenir ses yeux et ses oreilles au cœur des quartiers pauvres.Quand une deuxième prostituée est retrouvée massacrée à coups de poignard dans le désert, l'étau se resserre sur Jed, que tout désigne comme le coupable idéal. Qu'à cela ne tienne, François Combe prouvera l'innocence de son ami : il s'enfonce accompagné d'Estrellita dans l'enfer des bas-fonds mexicains à la recherche de la vérité. Les murs entre richesse et pauvreté sont faits pour être franchis. Mais l'herbe est toujours plus rouge de l'autre côté de la frontière...
Librement inspiré du séjour que l'écrivain Georges Simenon effectua en 1948 dans la Santa Cruz Valley, terrain de jeu des riches et des puissants, ce thriller reflète avec brio l'atmosphère tendue et inégalitaire qui y régnait.

 Fiche de l'album sur le site de l'éditeur Dargaud

4 avril 2020

La légende des soleils

Anonyme, traduit du nahuatl par Jean Rose
suivie de l’Histoire du Mexique d’André Thévet
éditions Anarchasis, 10-2007

Présentation de l'éditeur

Le mythe des origines du monde selon les Aztèques.

Le monde fut anéanti à quatre reprises avant que n’advienne le Cinquième Soleil, l’Âge des Aztèques, lui aussi voué à la destruction. Afin que ce monde perdure malgré tout, les dieux ont institué le sacrifice, vecteur d’énergie vitale, et ont créé les hommes pour qu’ils garantissent à leur tour l’équilibre cosmique. Les Aztèques, partis de la mythique Aztlan, s’en allèrent alors fonder, après de longues et douloureuses errances, la ville de Mexico-Tenochtitlan.

La Légende des Soleils, écrite en nahuatl– la langue des Aztèques –, et l’Histoire du Mexique d’André Thevet, cosmographe d’Henri III, ont toutes deux été recueillies juste après la Conquête. Elles nous racontent ainsi comment les dieux ont mis en ordre l’univers, séparant le ciel et la terre, faisant croître les premières plantes et éclore les fleurs originelles. Autour de Quetzalcoatl, le fameux « Serpent à plumes », ils menèrent une lutte acharnée contre la corruption des choses. Nimbés d’une poignante poésie jaillie de l’angoisse face à la force dévorante du temps, ces récits dévoilent une pensée et un imaginaire complexes, nés d’une expérience singulière de la vie.
Texte fondateur, La Légende des Soleils n’avait encore jamais été traduite en français.

La fiche du livre sur le site de l'éditeur


édition de poche

21 mars 2020

Violence électorale au Mexique, 1812-1912

Quand les armes parlent, les imprimés luttent et l'exclusion frappe
Fausta Gantùs, Alicia Salmeron
Présentation de Laura Brondino
Traduit de l'espagnol (Mexique) par Delphine Prunier
éditions L'Harmattan, 06-2019

 

Présentation de l'éditeur

Les contributeurs de cet ouvrage proposent de saisir ce qu'a pu signifier l'association entre élections et violence pendant le XIXe siècle mexicain, de suivre certains des acteurs qui y ont participé - individus et monde de l'imprimé en particulier - ainsi que les contextes dans lesquels ils ont évolué. L'étude offre un éclairage pertinent sur la violence électorale dans le XIXe siècle mexicain, non seulement parce que la violence politique est, dans nombre de pays, un sujet d'actualité face auquel une mise en perspective historique tend souvent à faire cruellement défaut, mais encore parce que la violence électorale questionne le sens même de l'institution électorale au fondement de nos démocraties représentatives.
Fiche du livre sur le site de l'éditeur.


15 mars 2020

El patio del Diablo

Les ombres de la Sierra Madre - Tome 2
Daniel Brecht (dessin) - Philippe Nihoul (scénario)
éditions BD Must, 12-2019

Présentation de l'éditeur


Mexique, années 1920, 40 ans après la reddition de Geronimo, alors qu’Hollywood tournait ses premiers films parlants, les Apaches poursuivaient une guerre perdue pour défendre un mode de vie condamné à disparaître…
Âpre, violente, désabusée et teintée d’humour noir, Les Ombres de la Sierra Madre renouvelle le genre. Western atypique, par son ton, son rythme et sa chronologie, c’est aussi une tragédie en 3 actes, inspirée d’évènements authentiques et méconnus.
Avec ses personnages attachants, son dessin au couteau et ses dialogues ciselés, le récit vous entraîne au cœur de la Sierra Madre, ultime refuge des derniers Apaches libres. Mormons, Indiens, Mexicains… personne ne sortira indemne de cette trilogie à la fois épique et terriblement humaine.
8 planches à découvrir sur le site de l'éditeur

La chronique du tome 1 à lire sur ce blog



20 février 2020

La Chienne de Naha

Caroline Lamarche
éditions Gallimard, 02-2012


Résumé éditeur

« Minuit sonne à l'église. Mes pensées se déposent en espagnol, comme si la langue de mon enfance m'avait recolonisée tout entière, une flaque d'or s'élargissant au fond de moi. Toute la colline fermente contre le ciel, autant d'arbres fraternels, soudés comme les vagues dans la mer, bercée par leur masse en mouvement. Les morts sont autant d'arbres, ils poussent parmi nous, mêlés à nous, être mort est une belle chose, simple et agréable. La nuit est douce, piquetée d'astres, j'imagine les chèvres dans les cimetières goûtant de leur langue rêche la bière répandue sur les tombes.
Une balle tirée d'un point obscur pourrait pénétrer par la fenêtre et m'atteindre à cet instant. C'est une conviction très forte, une évidence en cette nuit des morts : quelqu'un est là, qui me vise le cœur. »


La Chienne de Naha, de Caroline Lamarche : la part sauvage. Avec ce nouveau roman, l'écrivain belge confirme la puissance onirique de son écriture. Par Bertrand Leclair
 
Quittée sur une gifle "globale et tourbillonnante", la narratrice n'attend plus. Il lui faut se recoudre, se recoudre en livre, retrouver le fil, le sens d'être au monde ce qu'elle est, une femme en morceaux ignorant "l'antidote à (sa) passivité mélancolique". Elle ira le chercher jusqu'au Mexique, au pays des Indiens Triqui de Copala, au moment même où ces derniers, constitués en "Municipio Autónomo", se livrent à de meurtrières guerres de clans. Abritée des balles perdues au sein d'une communauté religieuse, elle enquête sur "la part sauvage et libre de la femme", cette moitié qui, selon une légende triqui de l'origine de l'humanité, s'est échappée vers la rivière lorsque le premier homme, après lui avoir dérobé sa peau de chienne pour la maintenir au foyer, en est venu, pris de colère, à couper la femme en deux, d'un coup de machette... Lire l'article sur Le Monde

 
L'avis d'Edmond Morrel sur Espace Livres
Avec « La chienne de Naha » Caroline Lamarche nous donne un roman essentiel, un de ces livres dont la lecture vous transforme, vous hypnotise, vous émeut, vous séduit et vous enchante tout à la fois. Une légende cosmogonique amerindienne ouvre le livre et lui donne son titre énigmatique. On y raconte comment la femme est venue sur terre pour aider l’homme. Le conte ouvre ainsi une première lecture de ce récit : la place de la femme dans la société et dans la famille... Lire la suite EspaceLivres

8 février 2020

La bataille de Camerone

Jean Balazuc
éditions L'Harmattan, 01-2020

Présentation de l'éditeur

Cette chronologie de la bataille de Camerone, construite autour du récit officiel lu dans toutes les unités de la Légion étrangère le 30 avril, est un témoignage de l'héroïsme des légionnaires de la 3e compagnie du Régiment Étranger. Le serment de Camerone a été repris par d'autres unités de la Légion étrangère. L'intégralité des droits d'auteur de ce livre est reversée à l'Entraide légionnaire et à l'Entraide légionnaire.


Plus d'ouvrages sur Camerone à voir sur ce blog.


7 février 2020

Black Calavera

Sauvage, tome 5
Dessin : Félix Meynet, scénario : Yann
éditions Casterman, 02-2020


Présentation de l'éditeur

Depuis la fin de la guerre civile, les troupes françaises au Mexique s’interrogent sur les intentions de leurs voisins américains. Afin d’éviter tout incident diplomatique et d’obtenir des renseignements de première main, Félix Sauvage et son camarade Hugon sont envoyés comme espions à Brownsville.
Après une bagarre qui tourne mal, ce dernier est capturé par les troupes américaines et condamné à mort. Alors qu’il tente de le sauver, Félix croise la route d’Esmeralda, qui a rejoint une troupe de saltimbanques et effectue des danses sensuelles laissant entrevoir un étrange tatouage sur son épaule : une calavera noire. Les routes de Félix et Esmeralda vont-elles se rejoindre ou se séparer pour de bon ? Quel avenir est encore possible pour Félix Sauvage dans un contexte militaire où il se sent trahi ?
La fiche de l'album chez Casterman


Origen de las Calaveras Mexicanas

La aparición de la calavera mexicana tal como la conocemos hoy en día comenzó en 1949, cuando el periódico “El Socialista” comenzó a ofrecer epitafios alegóricos (llamados calaveras literarias) en honor de un personaje, real o ficticio, que se comportaba de manera hipócrita. Casi siempre estaba relacionado con la pretensión de riqueza o la importancia otorgada a los bienes materiales. Estas calaveras literarias se acompañaban de ilustraciones que representaban esqueletos elegantemente vestidos e inusitadamente alegres.

Aunque de reciente creación y de anecdótico surgimiento, el culto a las calaveras en México parece hoy en día responder a un sentimiento religioso que ya existía con anterioridad, siendo notable la controversia al respecto. La calavera se populariza en México durante el gobierno de Benito Juárez, época de aperturismo y de consolidación de la república donde las clases altas intentaban asemejarse a las élites europeas en su modo de vestir y comportarse.

Esto fue duramente criticado en los periódicos llamados “de combate” (de corte izquierdista), donde aparecían a menudo damas representadas del modo previamente mencionado. Sería José Guadalupe Posada quien acuñara definitivamente la llamada “calavera garbancera”, asentando la imagen de una calavera vestida a la manera francesa, acudiendo a eventos de la alta sociedad...
Lire la suite sur DeCalaveras

25 janvier 2020

Ce prince que je fus

Jordi Soler
traduit de l'espagnol (Mexique) par Jean-Marie Saint-Lu
éditions La Contre allée, 09-2019


Au XVIe siècle, Xipaguacin, une princesse aztèque fille de Moctezuma II, est enlevée par un noble espagnol qui l’emmène dans un village reculé des Pyrénées. Là, naitra un enfant qui sera à l’origine d’une lignée atteinte de folie et dépositaire d’un trésor qui, selon la légende, fut enterré par la princesse dans les terres catalanes. 500 ans plus tard, la recherche de ce trésor conduit le narrateur jusqu’à un personnage invraisemblable, Kiko Grau, qui profite de sa condition d’héritier de l’empire aztèque pour s’introduire dans la haute bourgeoisie de Barcelone.
Entre le délire et la responsabilité historique que lui impose son origine, Son Altesse Impériale triomphe dans l’Espagne franquiste en escroquant tous ceux qui rêvent d’ajouter à leur nom un titre de noblesse qui les avalise socialement, aussi absurde que soit le titre et aussi mensongère que soit la reconnaissance qu’elle leur apporte.
Ce Prince que je fus est le récit mirobolant de la vie trépidante de Federico (Kiko) de Grau Moctezuma, de ses gloires et de ses échecs, de son besoin d’ostentation, de son penchant pour la fête et l’alcool, de son goût pour l’ascension et la chute et de sa retraite obscure dans un village mexicain dont les habitants sont les seuls qui lui reconnaissent des liens avec la royauté préhispanique.

Présentation du livre sur le site de l'éditeur 

Une saga historico-farfelue
De l’empire aztèque aux salons du général Franco, de Motzorongo (3900 habitants), près de Veracruz, à Toloríu (un peu moins de 200 habitants), dans la province de Lérida, ce roman nous mène sur des sentiers sinueux dans un passé plein de promesses. Dans l’église de ce même Toloríu se sont mariés le baron de Toloríu, qui faisait partie de la troupe de Hernán Cortés et une des filles de Moctezuma, Xipaguacin (rebaptisée María). Il n’en a pas fallu davantage à Jordi Soler pour imaginer une suite… Lire l'article de Christian Roinat sur le site Espaces latinos.



Ese príncipe que fui
editorial Alfaguara, 2015

Reseña

La historia imposible del último descendiente de Moctezuma en la España de los años sesenta: un príncipe o un impostor. Jordi Soler mezcla realidad y ficción en una novela de prosa arrolladora. Un viaje de ida y vuelta entre México y España en el que la Historia, con mayúscula, se entremezcla con la exuberante imaginación del escritor. Esta es la crónica de la estirpe del último emperador azteca. O bien es el relato de un monumental engaño urdido por un pícaro del siglo XXI. Tal vez es las dos cosas al mismo tiempo, ya que la Historia ofrece a menudo las suficientes grietas como para que por ellas se filtre la invención. En el siglo XVI, una hija de Moctezuma es raptada por un noble español que la lleva hasta un pueblo remoto del Pirineo. Allí nacerá un niño, origen de una enloquecida familia vinculada a un tesoro que, según cuenta la leyenda, fue enterrado por la princesa en tierras catalanas. La búsqueda de ese tesoro conduce al narrador hasta un personaje inverosímil, Kiko Grau, quien, aprovechando su condición de heredero del imperio azteca, se introduce en la alta burguesía de Barcelona. Entre el delirio, la picaresca y la responsabilidad histórica que le impone su origen, Su Alteza Imperial triunfa en la España franquista estafando a todos aquellos que anhelan añadir a su nombre un título nobiliario que los avale socialmente. Por absurdo que sea el título. Por falso que sea el reconocimiento que conlleve.
Ese príncipe que fui es la deslumbrante narración de la vida frenética de Federico de Grau Moctezuma, de sus glorias y de sus fracasos, de su afán de ostentación, de su afición a la fiesta y al alcohol, de su ascenso y su caída, y de su oscuro retiro en un pueblo mexicano cuyos habitantes son los únicos que reconocen sus nexos con la realeza prehispánica.

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15 janvier 2020

Mictlán

Sébastien Rutés
éditions Gallimard, 01-2020

Résumé de l'éditeur

À l’approche des élections, le Gouverneur – candidat à sa propre réélection – tente de maquiller l’explosion de la criminalité. Les morgues de l’État débordent de corps anonymes que l’on escamote en les transférant dans un camion frigorifique. Le tombeau roulant est conduit, à travers le désert, par Vieux et Gros, deux hommes au passé sombre que tout oppose. Leur consigne est claire : le camion doit rester en mouvement. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Sans autre arrêt autorisé que pour les nécessaires pleins de carburant. Si les deux hommes dérogent à la règle, ils le savent, ils iront rejoindre la cargaison. Partageant la minuscule cabine, se relayant au volant, Vieux et Gros se dévoilent peu à peu l’un à l’autre dans la sécurité relative de leur dépendance mutuelle. La route, semée d’embûches, les conduira-t-elle au légendaire Mictlán, le lieu des morts où les défunts accèdent, enfin, à l’oubli ? 

La fiche du livre sur le sur le site de l'éditeur
La critique de Macha Séry sur Le Monde
La présentation de Nathalie Pelletey de la librairie Doucet sur France Bleu


Le livre s'inspire du dramatique épisode des camions frigorifiques qui erraient de quartiers en quartiers à Guadalajara, capitale de l'état de Jalisco, la morgue étant complètement débordée, au cours du mois de septembre 2018. Lire à ce sujet l'article de Courrier International.
Mictlan (du nahuatl micqui (la mort) et tlan (endroit, lieu), ou par extension, « lieu des morts »), aussi appelé Chicunauhmictlan ou Ximoayan (lieu des décharnés), désigne dans la mythologie aztèque, les régions de l'au-delà que doivent parcourir les défunts en vue de libérer leur teyolia (l'âme, une des trois entités qui forment l'être humain selon les nahuas), et leur énergie vitale, tonalli. Ces régions sont souvent désignées comme l'inframonde par les ethnologues et seul s'y rendent les individus morts « de terre » désignés par l'expression tlalmiqui (du nahuatl tlalli (la terre) et de  micqui (mourir). Mictlan est le domaine du dieu Mictlantecuhtli et de son épouse Mictecacihuatl (Wikipédia).

PhH

14 janvier 2020

Muertos

Texte et dessins : Pierre Place
éditions Glénat, 01-2020

Présentation de l'éditeur

Mexique, début du XXe siècle. Une hacienda est subitement prise d’assaut par une horde d’étranges individus, des « calaveras », ces figures écorchées issues du folklore mexicain, hébétées et muettes, qui ne semblent tenir debout que par la pulsion de meurtre qui les anime. Les survivants de l’attaque, jetés sur les routes, forment alors un groupe sans distinction de classes, de milieux, ou d’origines... même si les patrons tentent de demeurer ceux qui donnent les ordres. Ils n’ont alors pour seul langage commun que celui de la violence et de la lutte pour la survie. Reste à savoir s’ils vont devenir aussi sauvages que les monstres qui les poursuivent...
Pierre Place, meilleur que jamais, propose un récit étouffant, rythmé, plein de suspense grâce à un découpage cinématographique virtuose et un dessin dont la personnalité expressionniste et dynamique accroche tout de suite le lecteur. Aussi macabre que réjouissant, Muertos est un divertissement haut de gamme qui rend tout autant hommage aux westerns mexicains qu’aux œuvres horrifiques de critique sociale de George Romero.


La fiche du livre et un extrait sur le site de l'éditeur

 

Au bout du crayon de Pierre Place, le souffle des Muertos: « Il y a peu de scènes indispensables mais aucune n’est de trop ». Un article sur Muertos à lire sur le site Branchés culture.