29 décembre 2009

El círculo negro. Historia de la Sociedad secreta que dirigía al PRI.


Antonio Velasco Piña
Punto de lectura, 2009
Un anciano llama al escritor y le pide que le escuche puesto que desea contarle la historia del círculo negro, con la condición de que no divulgue su verdadero nombre. De esta manera, comienza el relato acerca del círculo negro, sociedad secreta y permanente de asesores que daban directivas a seguir a los Presidentes mexicanos durante más de 70 años.
Esta historia nos describe la creación de este denominado círculo negro, descubrimos la existencia de una constitución de tipo monárquico que regía entre los Presidentes electos del PRI y los 6 miembros de este círculo, miembros que solamente se conocian entre ellos pero que ni los mismos Presidentes conocían, negociaban solamente con uno de ellos, Fidel Velázquez, líder casi centenario del CTM.
A través todos los Presidentes desde López Mateos hasta Ernesto Zedillo este libro nos proporciona una síntesis de la vida política mexicana en el siglo XX, una descripción de los principales factores reales del poder. Y puede ayudarnos a comprender la hegemonía del Partido Revolucionario Institucional, PRI lo que llevo a decir a Vargas Llosa que en México no había dictadura pero sí « dictablanda ».
El autor es conocido sobre todo por su novela Regina, la cual ubica en 1968 y relata la sangrienta matanza de estudiantes del 2 de octubre en Tlatelolco, libro controvertido por su aspecto místico.

Le cercle noir (pas encore traduit en français)

Un vieil homme appelle l’écrivain et lui demande de l’écouter car il souhaite lui raconter l’histoire du cercle noir, une société secrète et permanente qui a donné la voie à suivre aux Présidents mexicains pendant plus de 70 ans, il lui raconterai cette histoire à une seule condition, il faut qu’il respecte son anonymat.
Le livre nous décrit le dit cercle noir, nous découvrons l’existence d’une deuxième constitution de style monarchique laquelle était la loi entre les Présidents mexicains et les 6 membres du cercle noir, membres que même les Présidents ne connaissaient pas car ils traitent seulement avec un d’eux, Fidel Velázquez, leader presque centenaire de la Confédération de Travailleurs du Mexique, CTM.
A travers tous les Présidents depuis López Mateos jusqu’à Ernesto Zedillo cet livre nous fait une synthèse de la vie politique mexicaine au XX siècle, ainsi qu’une description des principaux facteurs réels du pouvoir. Le livre peut nous aider à avoir une meilleure compréhension sur l’hégémonie du Parti Révolutionnaire Institutionnel, PRI, ce qui a amené à Vargas Llosa à dire que au Mexique il n’avait pas de dictature mais une « dictamolle ».
L’auteur est connu surtout par son roman Regina, lequel est le récit de la tuerie des étudiants mexicains à Tlatelolco, le 2 octobre 1968, livre controversé par son caractère mystique.

15 décembre 2009

L'homme sans tête

Sergio González Rodríguez

Préface d’Antonio Dominguez Leiva, traduction d’Isabelle Gugnon

Résumé de l'éditeur :
Employant les techniques littéraires chères à Capote (De sang froid), Ellroy (Ma part d’ombre) ou encore Saviano (Gomorra), techniques de la non-fiction novel entre roman, enquête journaliste et essai (voir Des os dans le désert), avec L’Homme sans tête Sergio González Rodríguez analyse le phénomène de la décapitation à partir de la découverte de plus en plus fréquente au Mexique de corps sans tête ou de têtes tranchées exposées à la vue de tous en signe d’avertissement. Enquête insolite et tissu narratif aux multiples résonnances culturelles et politiques, L’Homme sans tête dénonce l’apogée de la violence de notre monde contemporain par le geste le plus atroce, le plus symbolique qui soit : la décapitation. Des décapitations par les trafiquants de drogue au Mexique aux décapitations par les fondamentalistes musulmans largement diffusées sur internet, d’Orient en Occident, l’acte de décollation représente le geste suprême de l’atrocité : la perte de raison dans son sens extrême. L’auteur étudie aussi les phénomènes actuels de sorcellerie et de sacrifices humains utilisés par les narcotrafiquants, les nouvelles expressions de l’intimidation et de la peur, l’usage des corps des victimes comme messages d’une cruauté sans limites à l’adresse des adversaires. Et l’émergence de cultes criminels comme celui de la Sainte-Mort. Un récit sans fiction dans lequel se mêlent témoignages de sicaires coupeurs de têtes modernes, enquête journalistique, essai - dont les références vont de Georges Bataille à Sam Peckinpah, de la littérature à la photo - et des éléments autobiographiques qui, conjointement, font apparaître l’horreur et la terreur dans lequel le monde d’aujourd’hui s’enfonce. L’Homme sans tête démontre une fois encore que la matière journalistique peut atteindre le statut de l’étude historique et sociologique, de la littérature d’exception.

Une chronique à écouter sur France Culture :
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/jeux_epreuves/fiche.php?diffusion_id=79091

Journaliste mexicain, Sergio Gonzalez a consacré un précédent ouvrage aux meurtres de Ciudad Juarez.

7 novembre 2009

Otra vez el Santo

Rafael Ramírez Heredia.
Alfaguara, 2005.

Esta es una de las últimas obras de este escritor mexicano quien murió en 2006. Una de sus obras más conocidas es la novela policiaca”El Rayo Mackoy” que me gustaría volver a releer algún día. Escritor popular, cualquiera de nosotros podría haberse identificado con sus protagonistas, abordaba temas que tienen que ver con la idiosincrasia de los mexicanos, precursor en su literatura, como podemos verlo cuando abordó en los años 80’s cuentos relacionados con lo fantástico y los vampiros. O recientemente, cuando decidió investigar y escribir acerca de las pandillas de Los Maras. Otra vez el Santo es una compilación de cuentos sobre la juventud, con sus amores, aventuras y delirios.
En estos 9 cuentos encontramos tramas acerca de unos jovencitos que van ilusionados a una kermés de un colegio privado con el objetivo de encontrar a las “chicas que tienen lugares secretos donde se besan…” y su desilusión; el complot de unos amigos mexicanos quienes se aburren en el pueblecito norteño en el que trabajan y que para alejar el tedio inventan como diversión la boda de un argentino con una chica del pueblo, historia con un excelente desenlace; El momento compartido entre un hijo y su padre en un partido de béisbol; los recuerdos de los amigos y momentos vividos en la niñez; los intentos y delirios de unos jovencitos para acercarse a ver al Santo (el enmascarado de plata), mítico personaje de la lucha libre mexicana que se encuentra de paseo cerca del lugar donde nuestros protagonistas se hallan, en su desesperación para acercarse de él las chicas con las que están se convierten en vampiros pero el Santo se puede encarnar en ellos y salvarlos; El amor de un jovencito por una prostituta que le inicia a los placeres del amor carnal. Aún cuando ella trata de alejarlo, él se aferra a esta historia, celoso, posesivo e intratable como puede serlo un joven enamorado de lo imposible a los 18 años.
ROB

A nouveau El Santo (pas encore traduit en français)
C’est l’une des dernières œuvres de cet écrivain mexicain disparu en 2006. L’un de ses écrits le plus connu est la nouvelle policière « El Rayo Mackoy » qu’il me plairait de relire à l’occasion. Auteur populaire, n’importe qui aurait pu s’identifier à l’un de ses protagonistes, il aborde des thèmes reliés à l’idiosyncrasie des mexicains, précurseur en littérature comme on peut le voir quand il abordait dans les années 80 des contes avec une dimension fantastique et de vampires. Ou, récemment, quand il décida de faire des recherches et d’écrire au sujet des gangs de Maras. « A nouveau El Santo » est une compilation de contes sur la jeunesse, ses amours, ses aventures et ses folies.

La trame de ces 9 contes tourne autour de jeunes gens qui vont, pleins d’illusions à la kermesse d’un collège privé avec l’objectif d’y trouver des filles « qui ont un endroit secret où l’ont s’embrassent » et leur désillusion. Le complot d’un group d’amis qui s’ennuient dans le village du nord du Mexique où ils travaillent et qui, pour éloigner l’ennui, inventent comme distraction le mariage d’un Argentin avec une fille du village, histoire qui a un très bon dénouement. Les moments que partagent un père et son fils lors d’un match de baseball. Les souvenirs des copains et les instants vécus dans l’enfance, les tentatives et les folies de jeunes qui essayent de s’approcher pour voir El Santo (au masque d’argent), personnage mythique du catch mexicain qui se trouve à proximité du lieu où sont ses personnages, dont les filles, désespérées de l’approcher se changent en vampires avant qu’El santo puisse s’incarner en eux et les sauver. L’amour d’un adolescent pour une prostituée qui l’initie aux plaisirs de la chair et qui, lorsqu’elle essaye de s’éloigner et terminer cette liaison, se montre jaloux, possessif et intraitable comme on peut seulement l’être à 18 ans face à un amour impossible.

1 novembre 2009

Las Grandes Lluvias

Eraclio Zepeda
Fondo de Cultura Económica, México, 2006
Excelente escritor chiapaneco, Eraclio Zepeda ha decidido escribir una tetralogía narrativa utilizando como punto común los cuatro elementos, en estas historias se propone contar la historia de Chiapas a través las experiencias vividas de una familia. Las grandes lluvias es la primera entrega, situada en 1836, en ella cuenta la historia de Juana Urbina, pertenenciente a una de las familias más acadauladas de la antigua capital chiapaneca, antiguamente Ciudad Real, hoy en día San Cristobal de las Casas. Juana, quien se ve obligada por su padre a contraer matrimonio con un viejo notable quien al morir le hereda toda su fortuna pero de la cual no puede disponer libremente (en la época las mujeres no podían disponer solas de sus bienes). Juana, mujer rebelde y culta, quien para seguir disfrutando de su independencia se ve obligada a disfrazarse de hombre. Durante sus paseos conoce al teniente Galindo del cual se enamora. Gracias a la complicidad de su nana y de su más fiel criado y amigo, Xun (indígena zoque) va a verlo a escondidas de su padre puesto que nuestro teniente no tiene fortuna. Esta historia de amor, le sirve de pretexto al autor para hacernos una descripción de la mentalidad chiapaneca de la época, la crueldad de un padre con la finalidad de hacerse obedecer y hacer respetar el honor de su familia, el desprecio con el que se trataba y se sigue tratando a los indígenas, las tradiciones de los mismos, la fidelidad de los indígenas hacia las personas de su “querencia”. Y al mismo tiempo hace un recorrido por los principales acontecimientos históricos y políticos que van a convertir a Tuxtla Gutiérrez en la nueva capital del estado de Chiapas.
ROB 

Des pluies diluviennnes (pas encore traduit en français).
Excellent auteur chiapanèque, Eraclio Zepeda a entrepris l’écriture d’une tétralogie utilisant les quatre éléments comme point commun. Dans ces chapitres, il raconte l’histoire du Chiapas à travers les évènements vécus par une famille. Les pluies diluviennes sont la première partie. L’histoire débute en 1836, avec Juana Urbina qui appartient à l’une des familles les plus fortunées de l’ancienne capitale chiapanèque, auparavant Ciudad Real, aujourd’hui San Cristobal de Las Casas. Juana est obligée par son père à un mariage avec un vieux notable qui, à sa mort, lui lèguera toute sa fortune en héritage mais dont elle ne pourra pas librement disposer (à l’époque, les femmes ne pouvait disposer seules de leurs biens). C’est une femme rebelle et intelligente qui, pour continuer à profiter de son indépendance ira jusqu’à s’habiller en homme. Lors de ses sorties, elle rencontre le lieutenant Galindo dont elle tombe amoureuse. Grace à la complicité de sa nounou et de son plus fidèle domestique et ami Xun, un indien de l’ethnie zoque, elle le rencontre en cachette de son père, car le lieutenant n’a pas de fortune.
Cette histoire d’amour sert de toile de fond à Zepeda pour décrire la mentalité chiapanèque de l’époque, la cruauté d’un père dont le but est d’obtenir l'obéissance et le respect de l'honneur de sa famille, le mépris avec lequel les indiens étaient traités et qui perdure, les traditions indigènes et la fidélité de ceux-ci envers les personnes auxquelles ils sont attachées. En même temps, il relate les principaux évènements historiques et politiques qui conduiront Tuxtla Gutierrez à devenir la nouvelle capitale de l’état du Chiapas.

13 septembre 2009

Tiempo de Alacranes

Bernardo Fernández, BEF.
Joaquín Mortíz, México o Booket, España

Bernardo Fernández es un autor joven, que ha comenzado a darse a conocer fuertemente en México, Tiempo de alacranes fue su primera novela publicada. Novela que refleja escrupulosamente una realidad para muchos mexicanos: la cultura del narcotráfico, del crimen organizado y de los criminales principiantes. Con una inspección del estilo lingüístico de esta cultura (
troca, narquillo, cheves, etc) al mismo tiempo que una explicación de su idiosincrasia. Humor negro, irónico, violento. La historia gira alrededor de Alberto Ramírez, sicario al servicio del narcotráfico. Alberto desea jubilarse pero antes debe realizar una última misión para “el Señor” (un capo en una prisión mexicana en espera de su proceso): deshacerse de un testigo protegido. Solamente, que Alberto se encuentra en un momento de su vida en que tiene dudas enormes y decide no matar a este testigo incómodo. A partir de ahí, todo va mal para él, se encuentra en un mal lugar en un mal momento, es hecho prisionero por una banda de asaltabancos. “El Señor” lo busca para darle una lección (mortal, por supuesto). Alrededor de los personajes (matones, hijos de narcotraficantes, compadres, amigos, etc) Bernardo Fernández nos obsequia con una novela corta llena de embrollos y mentiras, como si fuera una película de vaqueros a un ritmo constante, trepidante y en perpetuo crecimiento hasta el desenlace explosivo.
Esta novela recibió el Premio semana negra de Gijón en 2006 y el Premio “Una vuelta de tuerca” en 2005
.

Une Saison de scorpions.
Moisson Ruge,2009

Bernardo Fernandez est un auteur jeune qui commence à se faire connaître fortement au Mexique.
Une Saison de scorpions est son premier roman publié. C’est un roman qui reflette scrupuleusement une réalité pour beaucoup de mexicains : la culture du narcotrafic, du crime organisé et des criminels débutants. Il fait une inspection du style linguistique de cette culture (troca, barquillo, cheves, etc..) tout en expliquant leur manière de vivre et de penser. Humour noir, ironique, violent ; l’histoire parle d' Alberto Ramírez, tueur à gages au service du narcotrafic. Alberto souhaite prendre sa retraite mais avant il doit exécuter une dernière mission pour « Le Chef » (un narcotrafiquant emprisonné au Mexique dans l’attente de son procès) : se débarrasser d’un témoin à chargé protégé ; seulement, Alberto se trouve dans un moment de sa vie dans lequel il a des doutes énormes et il décide de n’est pas mener à bien sa mission. À partir de ce moment, rien ne va plus pour lui, il se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, il est pris comme un otage par une bande de voleurs. Le Chef le cherche pour lui faire la leçon (mortelle, bien sûr !). Autour de ses personnages (tueurs à gages, fils de narcotrafiquants, compères et amis) Bernardo Fernandez nous régale avec un roman court plein de quiproquos et des mensonges, tel un western, à un rythme constant et en perpétuelle croissance jusqu'à un final explosif.
Ce roman a reçu le Prix de la Semaine Noire à Gijon, Espagne en 2006 et le Prix “Una vuelta de tuerca” au Mexique en 2005.

ROB

9 septembre 2009

L'escadron guillotine

Guillermo Arriaga
Éditions Phébus, 09-2006

Guillermo Arriaga raconte la révolution mexicaine (1910 - 1920) à sa façon : la moins respectueuse possible. Après la bataille de Torréon, qui voit la mythique División del Norte de Pancho Villa écraser les forces loyalistes, nous suivons les tribulations du licenciado Velasco, avocaillon à la dérive qui manque plus d’argent que d’idées. Velasco a UNE idée. Profitant du climat de relâchement consécutif à la victoire, il soumet à Villa une invention extraordinaire, capable selon lui de semer la terreur parmi ses ennemis et de consolider son pouvoir comme jamais : la guillotine ! Intrigué, Villa demande à voir - et, ravi, s’amuse à actionner en personne le redoutable instrument. A la fin, éclaboussé de sang et fatigué de voir tous ces corps sans tête gigoter comme des pantins, il décide, au lieu d’acheter la « Veuve », de nommer son promoteur dépité capitaine et lui confie un escadron qui va bientôt s’illustrer au premier rang des troupes révolutionnaires. Ainsi naît l’Escadron Guillotine, qui connaîtra maintes heures de gloire et d’horreur jusqu’au jour où le mécanisme de la machine, mal entretenu, s’enraye. Humiliation du caudillo, disgrâce de l’infortuné Velasco, et relégation aux corvées de cuisine. La guillotine finit par reprendre du service, tranche le col d’un gringo (allusion à Ambrose Bierce, disparu dans la tourmente mexicaine), escorte les cavaliers rebelles jusqu’à Mexico et se voit consacrée comme symbole du nouvel ordre national.
Arriaga ne tombe dans aucun des pièges de l’exagération baroque à la mexicaine. Il manie au contraire un humour noir et glacial, un détachement fait d’apparente distance et de neutralité, il impose sa vision sanglante avec d’autant plus de force qu’il se garde d’appuyer le trait.

Ph. H.


guillotinaEscuadrón guillotina
Ediciones La otra orilla
 
Guillermo Arriaga nos narra la revolución mexicana (1910 - 1920) a su manera: la menos respetuosa posible. Después de la batalla de Torréon, que ve la mística División del Norte de Pancho Villa aplastar a las fuerzas federales, continuamos con las aventuras del licenciado Velasco, abogadillo a la deriva al cual le hace falta más dinero que ideas. Velasco tiene una brillante idea. Aprovecharse de la calma existente después de la victoria, y presentarle al general Villa una invención extraordinaria, capaz según él de sembrar el terror entre sus enemigos y consolidar su poder: la guillotina! Intrigado, Villa acepta verlo - y, contento, se divierte accionando personalmente el redutable instrumento. A final, manchado de sangre y cansado de ver todos esos cuerpos sin cabeza, decide, en lugar de comprar "la viuda" de nombrar a su promotor capitán y le confia un escuadrón que va a alzarse en poco tiempo al primer rango de las tropas revolucionarias. Así nace el Escuadrón Guillotina, que conocerá múltiples glorias y horrores hasta el día en el cual la máquina que adolece de mantenimiento adecuado se descompone.
Humillación del caudillo, y la caida en desgracia del infortunado Velasco con su relegación a las tareas de la cocina. La guillotina va a ser retomada para cortar el cuello de un gringo (alusión a Ambrose Bierce, desaparecido en la tormentosa revolución mexicana), escortada por los jinetes rebeldes hasta México, es consagrada como símbolo del nuevo orden nacional.
Arriaga no cae en ninguna trampa de la exageración barroca a la mexicana. Al contrario, maneja un humor negro y glacial, un desapego derivado de una distancia aparente y neutral, impone su visión sangrienta hasta tal punto que evita resaltar más la agudeza de la situación.

ROB

6 septembre 2009

La vie conjugale

Sergio Pitol
 

Traduit de l'espagnol (Mexique) par Gabriel Iaculli, Gallimard et éditions folio
Née dans une famille modeste, avec comme sœurs Maria- Dorotea et Maria-Del Carmen, Maria Magdalena n’a qu’un seul but, sortir de son milieu, et réussir à intégrer les cercles intellectuels de Coyoacan comme celui de son indéfectible amie Margara Armengol. Sur les bancs de l’université, elle rencontre Nicolas Lobato, médiocre étudiant en science politique, alors qu’elle-même suit péniblement les cours de lettres et philosophie. Finalement, ils ne termineront pas leurs études, mais deviendront époux. C’est le début pour Maria-Magdalena d’une vie rythmée par les remous de la vie conjugale. Première mesure, Maria-Magdalena décide de changer ce prénom pour celui de Jacqueline, choix peut être dû à l’influence de ses lectures, notamment de la philosophie du mariage de Balzac, qui affirme que : « le lit est tout le mariage ». Elle en vient à penser, face aux infidélités régulières et successives de son mari, que : « peu après les noces, les femmes n’éprouvent plus pour leurs maris qu’une profonde aversion et une répulsion presque absolue… » Dès lors, pourquoi s’encombrer d’un mari. Jacqueline va alors tenter, grâce à ses amants successifs, de se débarrasser de Nicolas. Plein d’ironie et de cruauté, Sergio Pitol dresse le portrait d’une femme de la petite bourgeoisie mexicaine du vingtième siècle, alors que le machisme sévit encore, mais que la libération féminine pointe son nez. Ainsi, Jacqueline va prendre plusieurs amants, fréquenter des clubs et des soirées, consommer de façon régulière et importante de l’alcool. Cherchant à se libérer de la torpeur de son mariage, elle va échafauder d’improbables stratégies avec la complicité de ses conquêtes pour changer radicalement son existence. Par malchance, ses plans échouent les uns après les autres, et paradoxalement, les émois nés de ses fréquentations adultères profitent à son mari, avec qui elle consomme passionnément ses désirs contrariés. La chute viendra des frasques économiques de Nicolas. Obligé de quitter le Mexique pour faillite, il va laisser Jacqueline dévaler seule les pentes de la déchéance amoureuse, sociale et même géographique, puisque habituée des villas de Coyoacan, Polanco ou Cuernavaca, Jacqueline échouera dans un modeste appartement du quartier Balderas. Les chroniques conjugales de Jacqueline balancent entre humour grinçant, fatalisme et tristesse. Frustration, fantasmes, ambition, jalousie et abattement se suivent jusqu’au dénouement final qui célèbre la défaite de Jacqueline, pauvre courtisane démunie qui ne connu jamais la splendeur.

Un film basé sur ce roman a été rélaisé par le mexicain Carlos Carrera.

Ph.H.


La vida conyugal

Ediciones Era, México o Anagrama, España, 1991
Nacida en una familia modesta, teniendo dos hermanas llamadas María Dorotea y María del Carmen, nuestro personaje principal María Magdalena tiene sólo un objetivo en la vida: salir de ese medio económico pobre y tener éxito, integrando los círculos intelectuales de Coyoacán como es el caso de su indefectible amiga Márgara Armengol. Durante sus estudios universitarios, conoce a Nicolás Lobato, estudiante mediocre de Ciencias Políticas. Ella estudiaba difícilmente Letras y Filosofía, ambos no terminaran sus estudios pero se casaran. Es el principio para María Magdalena de una vida vivida al ritmo de las agitaciones de la vida conyugal. Primera medida, María Magdalena decide cambiarse el nombre y adopta el de Jacqueline, tal vez una elección derivada de sus lecturas, sobre todo de la filosofía del matrimonio de Balzac, quien afirma “la cama es todo el matrimonio”. María Magdalena llega a pensar frente a las infidelidades sucesivas y regulares de su marido que “poco después del matrimonio, las mujeres no sienten por su marido más que una profunda aversión y una repulsión casi absoluta….” Luego entonces, ¿por qué obstruir su vida con un marido? Jacqueline va a intentar, gracias a sus amantes sucesivos, deshacerse de Nicolás.
Lleno de ironía y de crueldad, Sergio Pitol nos traza el retrato de una mujer de la pequeña burguesía mexicana del siglo XX, en el momento en que el machismo existe pero que la liberación femenina empieza a aparecer. Así, Jacqueline va a tener varios amantes, frecuentar clubes y asistir a veladas y fiestas donde se consume el alcohol regularmente. Buscando liberarse del aturdimiento de su matrimonio, va a proyectar múltiples estrategias con la complicidad de sus conquistas para cambiar radicalmente su existencia. Por mala suerte, sus planes fracasan y paradojalmente, las emociones nacidas de estas frecuentaciones adulteras hacen que su marido saque provecho de estas situaciones, puesto que es con él que ella consume apasionadamente sus deseos contrariados. La caída vendrá de las locuras económicas de Nicolás, quien se ve obligado a abandonar el país por quiebra y que va a dejar a Jacqueline afrontar sola las pendientes de la decadencia amorosa, social y hasta geográfica, puesto que acostumbrada a las casas chics de Coyoacán, Polanco o Cuernavaca, Jacqueline caerá en un modesto departamento del barrio popular de Balderas. Las crónicas conyugales de Jacqueline oscilan entre humor sarcástico, fatalismo y tristeza. Frustración, fantasmas, ambición, celos y decaimiento se siguen hasta el final, el cual conmemora el fracaso de Jacqueline, miserable cortesana indefensa que nunca conoció el esplendor.
 

Agregaremos que esta novela inspiró una película mexicana con la actuación de Socorro Bonilla, Alonso Echánove, Demián Bichir, y Rodolfo Arias, dirigida por Carlos Carrera.

9 août 2009

La narrativa de Enrique Serna

Enrique Serna (1959), escritor y ensayista mexicano, estudio Letras Hispánicas en la Universidad Nacional Autónoma de México. Fue influenciado por la literatura fantástica, por Herbert George Wells, Edgard Allan Poe y Howard Philips Lovecraft y por la narrativa de Victor Hugo. Ha publicado, ensayos, cuentos, y novelas históricas, picarescas e intimistas. Tiene un estilo mordaz e irónico al escribir. En la mayoría de sus obras repite algunos personajes, como si entre ellos se conocieran o al menos se cruzaran en la calle, como si todos juntos formaran parte de una Comedia humana.La primera obra que leí de Enrique Serna fueron unos cuentos Amores de segunda mano”, su estilo irónico y sarcástico me gustó. En estos cuentos mostraba a personas asfixiadas por la Ciudad más habitada del mundo: México. Sus personajes eran víctimas de deseos, de sueños absurdos, de decepciones pero siempre buscando un sentido a su vida. Es el caso de la extranjera que decide ir a México para adoptar a un chaval que quedo huérfano durante el terremoto de 1985. Pero, sin conocer su nombre, ni nada. Como encontrar a alguien que no conocemos en una ciudad que cuenta con más de 20 millones de habitantes?
Después leí la novela El miedo a los animales en la cual utiliza como pretexto una investigación policíaca sobre el asesinato de un periodista quien escribía crónicas literarias en un periódico, lo que le sirve para describir el medio literario en México, traza las características principales de escritores mexicanos contemporáneos sin ninguna concesión, los compromisos y los “favores” que se otorgan entre amigos escritores. El personaje principal es Evaristo Reyes, un ex-periodista que se convirtió en policía, quien es el encargado de investigar e intimidar a un periodista impetuoso: Roberto Lima, quien es asesinado algunos días después. Y en este momento, Evaristo se convierte en el principal sospechoso y para probar su inocencia decide hacer su propia investigación y descubre varios asuntos de corrupción a nivel político pero también a nivel cultural.

El Seductor de la Patria”, esta novela histórica es su obra más vendida, en ella pormenoriza la vida política de Antonio López de Santa Anna, uno de los caudillos mexicanos más debatidos del siglo XIX y quien fuera varias veces Presidente de México. Serna realizó una investigación documental extraordinaria sobre la vida del caudillo, y recreó su vida en forma de novela dándole su marca personal que es su humor sutil y agudo.
En “Angeles del abismo”, segunda novela histórica y que es también picaresca, reseña la vida de los indígenas en la época novohispana, utilizando como transfondo una historia de amor entre una falsa beata y un indígena renegado. Es la historia de amor entre Crisanta Cruz y Tlacotzin, el ingenio de cada uno para sobrevivir a su condición (de mujer y de indígena) primero cada uno por su lado y después juntos. Serna describe los vicios de esta sociedad, a la inquisición, el rol de la iglesia como instrumento de control y dominación de los indígenas. Es una historia muy amena que se lee rápidamente. Una de sus mejores novelas desde mi punto de vista.
Con “Fruta Verde” cambia totalmente de registro, y pasamos a una novela intímista y con tintes autobiográficos, donde describe el amor cínico, es una excelente novela que nos da una descripción exacta de la manera de pensar y de ser de la clase media mexicana en la década de los setentas. Las historias son alrededor de tres personajes principales, Paula, Germán y Mauro, los dos primeros son madre e hijo. Por un lado, tenemos la historia de Paula, hija de exiliados españoles (republicanos por supuesto), católica y devota, el autor nos cuenta su vida desde su divorcio, la relación con sus hijos, las insinuaciones eróticas de un joven amigo de su hijo, su moral espartana; Por otro lado, tenemos la historia de Germán, joven estudiante, escritor en ciernes que conoce a Mauro, escritor homosexual que comienza a tejer las redes para seducirlo, muy a pesar de Paula. Creo que es una de las primeras novelas mexicanas, en la cual el protagonista reconoce su bisexualidad y cuenta su iniciación a esta bisexualidad.

El título del libro hace referencia a un bolero de Luis Arcaraz.
Para conocer otros libros de Enrique Serna veásen las entradas a este blog del mes de abril 2009.

ROB

4 août 2009

Camas Separadas


Mauricio Montiel, Compilador
Ediciones Cal y Arena, 2005
Camas separadas es una compilación de cuentos de 11 escritores mexicanos contemporáneos, realizada por Mauricio Montiel. Encontramos cuentos de Alberto Ruy Sánchez, Mónica Lavín, Alejandro Páez Varela, Guillermo Fadanelli, Rosa Beltrán, Ana García Bergua, Javier García Galeano, Patricia Laurent, Alvaro Enrigue, Yehudit Man y Bernardo Esquínca.
Todos los cuentos tienen como tema común, la ruptura amorosa, el desamor, la melancolía, los lamentos. Entre estos cuentos podemos leer : La ironía de un amante que no ama a su mujer pero que la extraña para llenar los vacíos de su casa; el ligue por Internet para comenzar una nueva relación, encuentros programados los domingos cuando no hay otra cosa que hacer; la música con sus aperturas, instrumentos, ritmos, toda una sinfonia y una orquesta para gritar la soledad después de una ruptura amorosa; las reflexiones sobre las ventajas de la separación; la utilización del esoterismo para recuperar al ser amado; el juego de la ilusión que realiza una pareja que ya no se ama; la transformación de la adoración hacia un vago sentimiento de temor creciente cuando el amante se vuelve un monstruo; la pasión y el sexo sin límites ni tabús de una pareja; la búsqueda de una mujer por un soldado para vengarse; los actos desesperados de una mujer cuando su marido decide dejarla; la venta de los muebles y chácharas de los que se separan y venden todo, incluso los recuerdos.
Chambre à part (pas encore traduit en français)
Mauricio Montiel, Compilateur
Ediciones Cal y Arena, 2005
Chambre à part est une compilation de nouvelles de 11 écrivains mexicains contemporains, réunies par Mauricio Montiel. Nous trouvons des textes d' Alberto Ruy Sánchez, Mónica Lavín, Alejandro Páez Varela, Guillermo Fadanelli, Rosa Beltrán, Ana García Bergua, Javier García Galeano, Patricia Laurent, Alvaro Enrigue, Yehudit Man et Bernardo Esquínca.
Toutes les histoires ont comme sujet commun la rupture amoureuse, les troubles de la séparation, la vague de mélancolie, les regrets. Parmi les histoires nous pouvons lire : l’ironie d’un amant qui n’aime plus sa femme mais elle lui manque pour meubler sa maison ; les rencontres amoureuses par Internet pour commencer une nouvelle relation, rencontres programmés les dimanches ; la musique avec ses ouvertures, instruments, rythmes, toute une symphonie et un orchestre pour crier le désespoir après une rupture ; les réflexions sur les avantages de la séparation ; l’utilisation des pratiques ésotériques pour récupérer l’être aimé ; le jeu de l’illusion d'un couple qui ne s’aime plus ; la transformation d’un sentiment d’adoration vers un vague sentiment de crainte grandissante lorsque l’amant devient un monstre ; la passion et le sexe sans limites ou tabous d’un couple ; la recherche d’une femme par un soldat pour se venger ; les actes désespérés d’une femme lorsque son mari lui annonce qu’il va la quitter ; la vente des meubles et babioles de ceux que se séparent et décident de tout vendre, même les souvenirs.

ROB

20 juillet 2009

La narrativa de Guillermo Fadanelli

Hace unos diez años leí un relato provocador y visceral que se llamaba "Maizena de fresa", en un antología de jóvenes narradores mexicanos; de todo el volumen, fue la única prosa que ya tenía un sello personal inconfundible y que se iría decantando con el paso del tiempo. Calificado como un representante del "realismo sucio", Guillermo Fadanelli (1963) merece una lectura menos apresurada de lo que ya empieza a conformarse como una obra sólida y considerable. Lo primero que sorprende en este escritor es el estilo "lacónico y contundente", las frases lacerantes y arteras que condenan el destino de los personajes con tres palabras. " Se había jodido", dice el narrador en uno de sus relatos a propósito de la guapa de barrio burlada por el futbolista triunfador.




En La otra cara de Rock Hudson (1997), Fadanelli plantea el proceso de identificación de un adolescente con un matón de barrio. La figura del doble rige la estructura de esta novela tendida como un arco hacia la repetición – borgiana – del destino y de la pareja incestuosa que conforman Johnny Ramírez y su hermana. Fadanelli se inscribe en la línea trazada por el José Agustín más contracultural, pero su mirada carece de la frescura de éste, Fadanelli se detiene sin humor en todo lo que se pudre, lo que se quiebra, lo que hiede. Esa misma mirada implacable crea imágenes tan inauditas como desencantadas. Los productos y los deshechos de la sociedad de consumo cobran en sus relatos un simbolismo particular porque son el signo de la vulgaridad y la facilidad engañosa de la vida contemporánea.
Así, los personajes de Compraré un rifle (2004) son a menudo citadinos fracasados, resentidos, siempre solitarios y a menudo obsesionados por la falta de dinero. La angustia del fin de mes o del refrigerador vacío es a menudo un factor detonante en varios relatos, y aparece como leitmotiv en su novela más ambiciosa, Lodo (2002), donde el filósofo narrador constata con amargura "Una hora de discernir acerca de filosofía moral era equivalente en el mercado a una pizza de chiles verdes: ¡pinche libre mercado! ". Acerbo y sin concesiones, Fadanelli recrea en ésta la mediocridad de un profesor de filosofía que descubre su madera de héroe al enamorarse de una cajera de veinte años, por la que está dispuesto a todo. Pero no hay sentimentalismo alguno, Torrentera disecciona desde la celda en que está confinado por asesinato, la cruda vulgaridad de la situación en que se ha metido por pura hambruna sexual. El cinismo es una de las actitudes recurrentes en los personajes de Fadanelli, a través de preguntas demoledoras "¿Acaso no somos la concreción de un chorro de leche que lanza un pene enloquecido?" o de aforismos no menos aterradores " Los padres siempre quieren lo peor para sus hijos, porque lo peor es lo único que dura".



Por su parte, Educar a los topos (2006) es una novela de formación escrita casi literalmente con las tripas, como el episodio en que los condiscípulos del protagonista destazan unos conejos que iban a diseccionar en clase de Biología, para luego lanzárselos en una guerra de vísceras sanguilonientas. Comprendemos que el cinismo del protagonista se origina en su repugnancia ante la crueldad y la estupidez humanas, que conoce al ingresar en un colegio militar. Como Octavio Paz decía que el Marqués de Sade era un moralista al revés, la obra de Fadanelli se sitúa en el terreno de la ética. La falta de moral de los personajes de Fadanelli es significativa y probablemente edificante ya que, en mi opinión, la prosa de Fadanelli supura ira contenida, rabia y desesperación ante el absurdo circundante y la ausencia de lazos afectivos. La narrativa de Guillermo Fadanelli es editada en Francia por Christian Bourgoin.

A.L.A.

El testigo

Juan Villoro
editorial Anagrama

Con su novela El testigo (premio Herralde de novela en 2004), Juan Villoro aborda el tema de la transición política en México. Dos lógicas temporales se contraponen en este ambicioso relato, la del regreso al pasado personal del narrador, que vuelve a México después de años de ausencia, y la del presente de transición para el país al que regresa. El pasado personal del narrador, que es el testigo del título, está ligado a la historia del célebre poeta Ramón López Velarde. Julio Valdivieso, el narrador, y López Velarde son ambos oriundos de la misma región desértica, entre Zacatecas y San Luis Potosí. La evocación de López Velarde encierra varios significados. Primero, permite introducir el motivo del doble y el de la impostura, ya que Valdivieso forja su carrera de hispanista en el extranjero a partir del plagio de una tesis de maestría sobre el poeta en cuestión. Segundo, López Velarde es uno de los primeras poetas modernos de México, autor del célebre poema « Suave Patria » y que vivió y escribió también en un periodo de transición : la que tiene lugar entre la dictadura de Porfirio Díaz y la Revolución Mexicana. Entre muchas cosas, López Velarde es el cantor de aquel México provinciano que empezará a desaparecer con el triunfo de la Revolución. En el México postPRI de principios del siglo XXI, al que vuelve el narrador de El testigo, el nuevo régimen pretende recuperar la figura de López Velarde como poeta católico e incluso se le pretende canonizar. Es así como Julio Valdivieso es contratado para indagar en los archivos de su familia y documentar los supuestos milagros del poeta y candidato a santo. La difusión de la nueva historia oficial se hará, claro está, por la televisión, donde se prepara además una telenovela sobre el movimiento de los cristeros, financiada, en parte, por el narcotráfico. Además de la relectura de la historia a raíz de un cambio de régimen, Villoro explora en esta novela la nueva condición mediática del mundo y por ende el tema de la simulación y la mentira, del que la propia carrera de hispanista de Julio Valdivieso, su protagonista, es un ejemplo.

A. L. A.


Le témoin (pas encore traduit en français)

Avec son roman Le témoin (prix Herralde du roman 2004), Juan Villoro traite le sujet de la transition politique au Mexique. Deux logiques temporaires s’opposent dans ce récit ambitieux, celle du retour au passé personnel du narrateur, qui rentre au Mexique depuis des années d’absence, et celle du présent de transition pour le pays auquel il revient. Le passé personnel du narrateur, qui est le témoin du titre du roman, est lié à l’histoire du célèbre poète Ramón López Velarde. Julio Valdivieso, le narrateur, et López Velarde son tous les deux originaires de la même région désertique, entre le Zacatecas et San Luis Potosí. L’évocation de López Velarde enferme plusieurs significations. En premier lieu, cela permet d’introduire le motif du double et de l’imposture, car Valdivieso forge sa carrière comme un hispaniste à l’étranger à partir du plagiat d’une thèse de maîtrise sur le poète en question. En second lieu, López Velarde est un des premiers poètes modernes du Mexique, auteur du poème célèbre « Suave Patria » et il a vécu et il a écrit aussi dans une période de transition : entre la dictature de Porfirio Díaz et la Révolution mexicaine. Parmi autres choses, López Velarde est le chanteur du Mexique de province qui commence à disparaître avec le triomphe de la Révolution. Dans le Mexique postPRI du principes du XXI siècle, celui auquel le narrateur retourne comme témoin, le nouveau régime prétend récupérer la figure de López Velarde comme étant un poète catholique et même ils essaient de le canoniser. C’est comme cela que Julio Valdivieso est engagé pour chercher dans les archives de la famille et documenter des prétendus miracles du poète et candidat à devenir un Saint. La diffusion de la nouvelle histoire officielle se fera, bien sur, par télévision, où on prépare en plus un feuilleton sur le mouvement des cristeros, financé en partie par le narcotrafique. En plus de la relecture de la histoire dû au changement du régime, Villoro explore dans ce roman la nouvelle condition médiatique du monde et en conséquence le sujet de la simulation et du mensonge, la carrière comme hispaniste de Julio Valdivieso, son protagoniste, est un exemple.

25 juin 2009

La Reine du Sud



Arturo Pérez Reverte
Points, 2004

Pérez Reverte, écrivain espagnol, s'est inspiré du roman du mexicain Elmer Mendoza "El amante de Janis Joplin" pour écrire "La Reine du Sud". En fait, il lui dédie cet livre. De Culiacán à Marbella, en passant par Melilla, Maroc et Gibraltar, c'est l'histoire d'une mexicaine appelée Teresa Mendoza, petite amie du Güero (le blond) Davila, pilote du Cartel de Juarez et agent de la DEA (agence américaine de lutte contre les drogues). Lorsque le Güero Davila meurt dans des circonstances bizarres, les ennuis commencent pour Teresa car le Cartel de Juarez est à la recherche d'un carnet dans lequel le défunt avait l’habitude de tout noter. Teresa doit faire preuve d'imagination et avoir beaucoup de courage pour survivre. Dans sa fuite, elle arrive en Espagne et commence à travailler dans un bar puis dans le trafic de drogues entre l’Afrique et l’Espagne. Elle est arrêtée et envoyée en prison où elle fait la connaissance de Patricia, laquelle va l’éduquer et lui donner les clés pour rentrer dans la société espagnole. Perez Reverte décrit l’ascension sociale de Teresa qui deviendra le chef d’un puissant cartel de drogue et qui décidera de revenir au Mexique. Ce roman se déroule sur un fond de violence, de narcotrafic et de corruption.

La Reina del Sur
Arturo Pérez Reverte
Alfaguara, 2002

Pérez Reverte, escritor español se inspiró en la novela del mexicano Elmer Mendoza "El amante de Janis Joplin" para escribir "La Reina del Sur". De hecho, dedica este libro a Elmer y a otros amigos. De Culiacán a Marbella, pasando por Melilla, Marruecos y Gibraltar, esta novela es la historia de una mexicana llamada Teresea Mendoza, novia del Güero Dávila, piloto del Cártel de Juárez y agente de la DEA (agencia estadounidense de lucha contra las drogas). Cuando el Güero Dávila muere en un pretendido accidente, los problemas empiezan para Teresa puesto que el Cártel de Juárez está buscando un carnet en el cual el difunto solía anotar todo. Teresa debe buscar una salida a este problema y tener mucho valor para poder sobrevivir. En su huida, llega a España y empieza a trabajar primero en un bar y después para el tráfico de drogas entre África y España, es detenida y enviada a la cárcel donde conoce a Patricia, quien va a encargarse de educarla y así le da las llaves para entrar en el mundo social español. Esta historia es la ascensión social de Teresa hasta que se convierte en el Jefe de un cártel de drogas poderoso y que decide regresar a México. Novela violenta, sobre las drogas y la corrupción.

ROB

14 juin 2009

La voluntad y la fortuna

Carlos Fuentes
Alfaguara, 2008

Carlos Fuentes es una de las referencias de la literatura latinoamericana de los años 70's. Sus relatos y novelas las sitúa en México. La voluntad y la fortuna es una novela que describe la relación existente entre el poder político y el poder económico. ¿Son inseparables o son adversarios? Todo esto contado como una tragedia griega, claro que como dice la presentación del libro "en México toda tragedia se vuelve telenovela".Dialogos inagotables sobre la filosofia, la religión, el sentido de la vida. Los sueños de dos jóvenes amigos que van a tomar senderos distintos y que van a volver a encontrarse más tarde con prioridades diferentes, alrededor de personajes manipuladores y egoistas. Historia con elementos irreales, a veces sobrenaturales. Desde la elección del nombre de los personajes: Josué, Jericó, Asunta Jordán, Lucha Zapata, Miguel Aparecido, Antigua Concepción. La historia tarda un poco para presentar a los personajes y las relaciones que existen entre ellos, y el final nos sorprende por su manera abrupta y extraordinaria.


La volonté et la fortune
(pas encore traduit en français)

Carlos Fuentes est une des références de la littérature latino-américane des années 70's. Ses récits et romans se déroulent toujors au Mexique. La voluntad y la fortuna est un roman qui décrit la relation qui existe entre le pouvoir politique et le pouvoir économique, ces pouvoirs sont–ils inséparables ou sont-ils des adversaires ? Tout cela, raconté à la manière d'une tragédie grecque, mais comme le dit la présentation du livre "Au Mexique toute tragédie devient un feuilleton". Des dialogues sans fin sur la philosophie, la religion, le sens de la vie. Les rêves de deux jeunes amis qui vont prendre des chemins différents et que ils vont se retrouver plus tard avec des priorités différentes et autour des personnages manipulateurs et égoïstes. Cette histoire a des éléments irréels, voire surnaturels. Déjà par le choix des prénoms et noms des personnages : Jérico, Josué, Asunta Jordán, Lucha (Lutte) Zapata, Miguel Aparecido, Antigua Concepción. La histoire demarre lentement dans la présentation des personnages et leur relations, la fin surprenne par sa manière abrupte et extraordinaire.

ROB

2 juin 2009

Un drama en México

Julio Verne
 
La primera novela de Julio Verne "Un drama en México", la cual ocurre durante el siglo XIX acaba de ser puesta en línea gratuitamente en el sitio de la UNAM http://www.descargacultura.unam.mx/ . Es una obra traducida por la periodista Leslie Alger y leída por Juan Stack.


Le premier roman de Jules Verne "Un drame au Mexique" qui se déroule pendant le siècle XIX vient d'être publié en ligne (en espagnol), vous pouvez la télécharger gratuitement depuis le site de La Université Nationale Autonome du Mexique http://www.descargacultura.unam.mx/ C'est une oeuvre traduite par Leslie Alger dans la voix de Juan Stack.

Vous pouvez lire la version en français à la Bibliothèque électronique de Quebec. http://www.scribd.com/doc/7310022/Jules-Verne-Un-drame-au-Mexique-et-autres-nouvelles

ROB

17 mai 2009

Les Visages de l'air

Alberto Ruy Sánchez.
Editions du Rocher
Ruy Sanchez est un écrivain mexicain atypique qui explore le thème du désir et de la sexualité des femmes : désir sexuel, désir d’évasion, de transformation, d’être aimées. Khadija est le nom qu’on prononce dans l’air … est le nom de la personne désirée qu'on souhaite voir à nouveau. Autour du personnage féminin principal, Ruy Sanchez décrit des personnages qui ont des rêves et qui mettent leurs sens à l’affût de la personne qui les intéresse.
En utilisant ces sens mais surtout celui du toucher, les caresses. L’air devient alors un élément clé pour l'expression de leurs sentiments.

Autres romans et récits publiés en France
- La Peau de la Terre, Traduit par Gabriel Iaculli (Los jardines secretos de Mogador)
- Neuf fois neuf choses que l'on dit de Mogador. Traduit par Gabriel Iaculli (Nueve veces el asombro).
- Les Démons de la langue, 1987. Traduit par Anthony Belanger et Cédric Demageot (Los Demonios de la Lengua)
- Comment la mélancolie est arrivée à Mogador, 1999. Traduit par Gabriel Iaculli. (De Cómo llegó a Mogador la melancolía)
Los nombres del aire
Alfaguara

Ruy Sanchez es uno de pocos escritores masculinos que exploran el tema del deseo y de la sexualidad femenina: deseo sexual, deseo de evasión, de cambio, de ser amada.
Kadhija es el nombre que se pronuncia en el aire…es nombre de la persona deseada a la cual se quiere ver de nuevo. Alrededor del personaje femenino central, Ruy Sánchez describe personajes con sueños que ponen sus sentidos al acecho de la persona que les interesa. Utilizando los sentidos pero sobre todo el tacto, las caricias. El aire se convierte en un elemento clave para expresar los sentimientos.

ROB

Le Temps des cendres

Jorge Volpi 
Traduit de l’espagnol (Mexique) par Gabriel Iaculli
Le Seuil

Irina G. et son mari, dissident, interné dans un camp, leur fille sacrifiée à la cause du père et en révolte. Jennifer M., issue d'un milieu privilégié,son époux homme ambitieux, prêt à toutes les compromissions, sa soeur, écrasée par sa famille et en rébellion permanente contre sa famille. Eva H. Immigrée, scientifique de talent, dévoreuse d'hommes, marquée à jamais par son enfance en Hongrie... Volpi dresse le tableau du XX°siècle finissant. Catastrophe de Tchernobyl, derniers soubresauts du communisme soviétique, arrogance du capitalisme triomphant, espoirs colossaux pour la médecine et pour l'enrichissement de certains liés au séquençage du génome, tout est dans ce roman. Personnages attachants ou repoussants, pas de demi-mesure. Pas d'ennui non plus : des plaines d'Ukraine à Boston, d'Afrique au Mexique nous explorons les noirceurs des idéologies dominant le siècle.


No será la tierra
Alfaguara, 2006


Irina G y su esposos, disidente, internado en un campo, su hija sacrificada a la causa del padre y en rebeldía. Jennifer M. proveniente de un medio privilegiado, su esposo hombre ambicioso, dispuesto a todos los compromisos, su hermana, asfixiada por la familia y en rebelión permanente contra su familia. Eva H, inmigrante, científica de talento, devoradora de hombres, marcada para siempre por su infancia en Hungría. Volpi elabora una descripción de finales del siglo XX. Catástrofe de Chernóbil, últimos sobresaltos del comunismo soviético, arrogancia del capitalismo triunfante, esperanzas colosales para la medicina y para el enriquecimiento de algunos ligados a la secuencia del genoma, todo está en esta novela. Personajes entrañables o repugnantes, nada a medias. Tampoco aburrimiento alguno: desde las estepas de Ucrania hasta Boston, de África a México, exploramos el lado oscuro de las ideologías dominantes del siglo XX.

BCH

10 avril 2009

Les minutes noires

Martín SolaresEditions Christain Bourgeois

Ramon Cabrera, dit Le Grizzli, est inspecteur de police et enquête sur l’assassinat d’un jeune journaliste. Petit à petit, sa hiérarchie lui glisse d’abord des peaux de bananes sous les pieds, puis des bâtons dans les roues. C’est qu’au fur et à mesure que son enquête progresse, Cabrera fait ressurgir un passé dont certaines élites de la ville de Paracuan dans l’état de Tamaulipas, ont tout à redouter. Le Grizzli se retrouve sur les traces de Vincente Angel, un de ces prédécesseurs, qui avait mené la traque d’un tueur de petites filles qui avait fait 4 victimes plusieurs années auparavant. Et quand il apprend que le présumé coupable, incarcéré pour 30 ans, est innocent, il comprend que les choses vont être particulièrement délicates à gérer.
Le début de la lecture requiert pas mal d'attention lors de la mise en place des nombreux personnages et l’utilisation en plus pour chacun d’eux de surnoms. C'est sans doute pourquoi l’auteur a jugé bon d’inclure en tête de livre la liste de ses protagonistes. Parmi eux on aura d’ailleurs la surprise de trouver B. Traven et Alejandro Jodorowsky à travers une BD. Le livre de Martín Solares n’est pas un de ceux qui assoient leur trame sur les serials-killers et leur mode opératoire, qui la ne sont qu'accessoires. A travers les évènements remis au jour par son inspecteur, il dénonce de façon implacable la corruption de la police, de la justice, des autorités élues de la ville et de l’état et jusqu’à la Présidence de la République, des politiques, des syndicalistes, des journalistes et des industriels, tous complices pour établir une loi parallèle uniquement dédiée à leurs profits, asphyxiant l’état de droit et les citoyens qui ne savent plus vers qui se tourner. Pris dans ce désespoir sans fin et sans fond, il arrive alors qu’ils se résignent à accepter la « protection » offerte par les narcotrafiquants. Mais quand la violence est le seul mode d’expression, quand la police secrète aux ordres du Président lui-même décide du résultat des enquêtes, quand des innocents sont en prison pendant que les coupables sont protégés, quand un adolescent armé impose sa lecture, très personnelle, du code de la route parce qu'il est le fils du capo du cartel local, que reste t-il comme perspectives d’avenir ? L’histoire semble lui donner raison puisque le Président visé par Solares, dont l’orthographe du nom est à peune modifié, vient de passer au travers de la justice pour les évènements de 1968 à Mexico.
Martín Solares dit : « Ce qui m'intéresse n'est pas de créer des miroirs de la réalité mais d'en proposer des mirages : des récits qui puissent convaincre le lecteur de suivre une série d'images plus suggestives que celles du quotidien, afin de le submerger dans une autre réalité - la fiction littéraire - et transformer ainsi son point de vue. Mon intention était d'inventer une maison blanche qui ait une maison noire à l'intérieur, au centre de laquelle il y aurait un jardin.»
A la lecture de ce roman noir, il faut souhaiter que beaucoup d’engrais puisse être apporté à ce jardin. Il en faudra une quantité certaine si on veut que quelques fleurs éclosent sur un tel terreau. Ce qui résume le mieux le livre, c'est l'image du nagual, créature des légendes préhispaniques, omniprésente dans l'ouvrage. C'est un être mi homme mi bête, mâle ou femelle qui hante chacun de nous, et qui selon la nature de l'animal voire du végétal, renforce la part sombre ou éclairée de notre personnalité et qui, dans ce contexte, peut symboliser la force de la corruption, à laquelle on doit résister mais à laquelle il est parfois confortable de céder.
Ph.H.

6 avril 2009

El jardin de la señora Murakami

Mario Bellatin
Tusquets editores

Mario Bellatin es un autor de novelas extrañas, raras, de novelas negras. Es el eterno buscador de formas nuevas en la escritura latinoamericana contemporánea, como nos demuestra su gusto de escribir de manera elíptica.Esta obra, está escrita con un humor particular, cruel y frío, con un estilo propio (inspirado de la literatura japonesa por su brevedad ) y original (veáse el adenda al relato), y nos hace reir. En esta novela corta nos describe con minucia y precisión la vida de Izu, desde su juventud hasta la muerte de su marido. Izu, hija dedicada al cuidado de sus padres. Estudiante de arte, quien sueña con tener de más en más de enmancipacion en una sociedad muy tradicional. La historia principal está centrada en Izu quien escribe un ensayo que provoca consternación y escándalo en el círculo cerrado de la ciudad donde vive y la manipulación y venganza que se prepara contra ella a causa de este ensayo.

Le jardin de la dame Murakami
trad. par André Gabastoud
Passage du Nord Ouest, 2005

Mario Bellatin écrit des romans étranges voire bizarres et d’autres noirs, Il est l’éternel chercheur de nouvelles formes dans l’écriture latino-américaine contemporaine, comme il nous le démontra dans son goût pour l’utilisation de l’ellipse dans la forme.Dans cette oeuvre courte, il écrit avec un humour particulier, cruel et froid, un style propre (inspiré de la littérature nippone dans le sens du goût pour la brièveté) et original, il nous fait rire (lisez l’annexe du récit).Il décrit avec minutie et précision la vie de Izu, depuis sa jeunesse jusqu’à la mort de son mari. Izu, fille dédiée à ses parents, étudiante en art, rêvant de plus d’émancipation dans une société très traditionnelle. L’histoire est centrée sur Izu qui écrit un essai provocant émoi et scandale dans le cercle fermé de la ville où elle habite, et la manipulation et la vengeance qu’elle subi.
Bellatin n'est pas le premier à s'être interessé par la forme esthétique nippone, Jorge Luis Borges a écrit dix-sept haïkus dans le recueil "La Cifra". Le méxicain José Juan Tablada avait utilisé aussi ce style des poèmes japonais en 1919 dans son oeuvre "poèmes synthétiques"
Autres livres du même auteur (traduits en français) :
Jeu de Dames (Damas Chinas), traduit de l'espagnol (Mexique) par Svletana Doubin, Gallimard, 2008.
Flore (Flores), traduit par Chrystelle Frutozo, Passages du Nord-Ouest.
Leçons pour un lièvre mort, (Lecciones para una liebre muerta) trad. par André Gabastou, préf. de Emilie Colombani, éd. Passage du Nord Ouest, 2008.
Jacob le mutant, suivi de Chiens héros, (Jacobo, el mutante, Perros héroes), Traduit par André Gabastou et Gabriel Iaculli, phot. de Ximena Berecochea et Mario Bellatin, éd. Passage du Nord Ouest, 2006.
Shiki Nagaoka : un nez de fiction, (Shiki Nagaoka: Una nariz de ficción) trad. par André Gabastou, phot. de Ximena Berecochea, éd. Passage du Nord Ouest, 2004.
Salon de beauté, (Salón de belleza) trad. par André Gabastou, éd. Stock, 2000.
ROB

Uno soñaba que era rey

Enrique Serna
Booket novela
Quand je serais roi, éditions métaillié, 2009

Enrique Serna es uno de los autores contemporáneos mexicanos más importantes. Ha escrito varias novelas entre las que se encuentran: “Fruta Verde”; “Señorita México”; “El miedo a los animales”; “El seductor de la patria” y varios cuentos entre ellos “El orgasmógrafo”; “Amores de segunda mano”.Algunas de sus obras han sido traducidas al francés y publicadas en Francia, es el caso de “La Peur des bêtes”( phébus, rayon noir, traduction de François GAUDRY) y “Amours d’occasion” (atéliers du Gué, traduction Marie-Ange BRILLAUD).Uno que soñaba que era Rey es una de sus primeras novelas en la cual (tal y como lo hacen Balzac y García Márquez) podemos encontrar a algunos de su personajes recurrentes como el comisario Maytorena (que utiliza en El miedo de los animales) o el chico que trabaja en una agencia de publicidad (que retoma en Fruta Verde). Esta novela se lee ávidamente puesto que Enrique Serna logra cautivarnos desde las primeras páginas con el retrato que nos hace de la sociedad mexicana, de sus valores o ausencia de ellos, de sus pobrezas y riquezas, de sus amores y desilusiones, de sus aciertos y torpezas. A través sus principales personajes podemos observar a esta sociedad y darnos cuenta de las enormes diferencias existentes entre ellos, empezando por los diversos medios sociales en los se desenvuelven: el crítico intelectual revolucionario que está obligado a alabar al sistema a cambio de un salario mediocre; el empresario preocupado por la educación de su hijo, preocupación olvidada en los momentos en que se encuentra con su amante; los niños chemos; los niños héroes, las mujeres que observan determinadas conductas religiosas y la corrupción de la policía. Escritor mordaz, crítico y picaresco, ¡les invito a leerlo!
ROB

Un doux parfum de mort

Guillermo Arriaga
Un dulce olor a muerte
Traduit de l’espagnol (Mexique) par François Gaudry
Editions Points (première édition chez Phébus), 2008

Un bled perdu au Mexique, un cadavre de jeune fille, un assassin trop malin pour se faire pincer et un innocent à qui on fait endosser le crime, voilà pour le décor. Les villageois réclament « le prix du sang », mais les flics sont trop pourris pour agir. Bien malgré lui, un brave garçon va être poussé à jouer les vengeurs... Un conte d'amour et de mort, un vaudeville sanglant arrosé de tequila. 

Arriaga, c’est le scénariste des films Babel, 21 grammes, Amores perros, Trois enterrements … Un doux parfum de mort est un roman picaresque et tragique dont l’histoire se déroule dans un petit village perdu dans le Mexique rural. Tragique car tout commence par la découverte du cadavre d’une jeune fille. Comme à son habitude, l’auteur met alors en place les protagonistes et les paramètres qui conduiront au dénouement. Picaresque car il dresse des portraits de femmes et d’hommes avec une encre acide et ironique en exagérant certains traits que l’on prête aux mexicains, jusqu’à friser la caricature, manière pour lui de dénoncer les excès de cette société. Ces personnages aux caractères hauts en couleur conduiront ce vaudeville, entre amour et mort, à un dénouement aussi brutal que son début. Entre deux noirceurs, celle de l’humour et celle de l’histoire, c’est la première qui l’emporte. On sourit donc franchement en lisant les improbables aventures amoureuses de Ramon et Adela.

PhH.


Un dulce olor a muerte.
Norma grupo editorial, México.

 
Arriaga es el escritor de los escenarios de las películas Babel, 21 gramos, Amores Perros, Los Tres Entierrros de Melquiades Estrada…..Un dulce olor a muerte es una novela picaresca y trágica cuya historia se desarrolla en un pueblo pérdido en el México rural. Trágica puesto que todo comienza por el descubrimiento del cádaver de una jovencita. Como siempre, el autor posiciona a los protagonistes y a los parámetros que le conduciran hasta el fin. Picaresca puesto que hace los retratos hablados de los hombres y mujeres con ácidez e ironía exagerando algunos rasgos que se atribuyen a los mexicanos, hasta llegar a ser caricaturales, es su manera de denunciar los excesos de esta sociedad. Esos personajes con caracteres variados son el hilo conductor de esta historia burlesca, entre amor y muerte, hasta el final tan brutal como el principio de la novela. Entre dos mundos negros, el del humor y el de la historia, es el primero que gana. Sonreímos de manera franca leyendo las improbables aventuras amorosas de Ramón y Adela.

Ph H

Giros negros

Enrique Serna
Ediciones Cal y arena, 2008, México

Según el autor el término Giros negros fue creado para “designar los puestos de fayuca, les garitos clandestinos, los expendios de drogas y los antros de putas con bebidas adulteradas.” Escogió este término para crear una rúbrica publicada en la revista mexicana de literatura Letras Libres, después continuó escribiendo sobre el tema en otras revistas como Nexos, Confabulario y Crítica. Este libro es una compilación de esas crónicas cuyo objetivo es describir el espíritu de una época en México. Crónicas organizadas en ocho partes. Todas relacionadas a la descripción de una forma de pensar de actuar del mexicano. Algunos ejemplos con respecto al idioma y los sueños y a las canciones rancheras y a los boleros:
 

“Cada lengua configura la realidad y divide el tiempo de manera distinta. En inglés, por ejemplo, no hay tiempos imperfectos y para expresar la idea de permanencia en el pasado es preciso recurrir a perifrasis como used to. En los idiomas donde el tiempo no se puede abolir, la experiencia del sueño se difumina al abrir los ojos. Nosotros en cambio, hablamos y pensamos en una lengua que fue creada ex profeso para conjugar el tiempo suspendido del inconsciente. Por algo dijo Carlos V que el español es la mejor lengua para hablar con Dios. Más que un accidente gramátical, el uso del pretérito imperfecto en la narración de los sueños parece un mensaje cifrado con que el genio del idioma quiere revelarnos algo, pues confirma la creencia, compartida por todas las religiones, de que el tiempo onírico es el único tiempo real.”
 

“Por temor al sufrimiento, los hombres y las mujeres ligth prefieren evitar los altibajos de la pasión…sin tomar en cuenta que al privarse de ese riesgo se privan también de una existencia más plena… Existe un tercer camino para exprimir la sustancia de la vida sin resecarla: disfutar al máximo las alegrias y saborear golosamente las penas, como los grandes compositores de boleros y canciones rancheras”. “Casi todas las canciones celebran una ruptura desgarradora o la traición de una ingrata. Como festejar los descalabros del corazón denota, cuando menos, una mentalidad tortuosa y derrotista….Sin duda, hay algo impúdico y grotesco en cantar a lágrima viva:

Maldito corazón
me alegro que ahora sufras
que llores y te humilles
ante este gran amor.

Pero sin haber alcanzado esa tesitura emotiva, ¿quién puede asegurar que de verdad está vivo?” Finalmente, no hay que olvidar que Enrique Serna nos confiesa que ha escrito este libro con el ánimo festivo y chocarrero del espectador que asiste a una carpa.

Vean cantado a Pedro Infante "Fallaste corazón" y otras canciones.


 
Des cours des miracles
Cal y arena, 2008, México (pas encore traduit)

Selon l’auteur le terme Giros negros a été crée pour désigner "les points de vente des marchandises de contrebande, les commerces clandestins, les endroits pour vendre de la drogue et les maisons closes où on vend des alcools frelatés". Il a choisi ce terme pour créer et entretenir une rubrique publiée dans le magazine de littérature mexicain Letras Libres, il a continué d’écrire après sur le sujet dans d’autres revues telles que Nexos, Confabulario et Crítica. Ce livre est une compilation de ces chroniques dont l’objectif est de décrire l’esprit d’une époque au Mexique. Elles sont organisées en huit parties, chacune étant la description d’une manière de penser et d’agir des mexicains, avec quelques exemples par rapport à la langue et aux rêves, et par rapport aux chansons rancheras ou boléros.
 

"Chaque langue configure la réalité et divise le temps de manière distincte. En anglais, par exemple, il n’a pas de conjugaison à l’imparfait et pour exprimer l’idée de permanence dans le passé, il est nécessaire d’utiliser des périphrases comme used to. Dans les langues ou le temps ne peut être ignoré, l’expérience du rêve se diffuse au réveil. Nous, par contre, nous parlons et nous pensons dans une langue qui a été créée ex profeso pour conjuguer le temps suspendu de l’inconscient. Ce n’est pas pour rien que Charles V a dit que l’espagnol est la meilleure langue pour converser avec Dieu. Plutôt qu’un accident grammatical, l’utilisation du prétérit imparfait dans le récit des rêves apparaît comme un message chiffré avec lequel le génie de la langue veut nous révéler quelque chose, car il confirme la croyance, partagée par toutes les religions, de que le temps onirique est le seul temps réel ".
 

"Par crainte de la souffrance, les hommes et les femmes ligth préfèrent éviter les vicissitudes de la passion…sans prendre en compte le fait que au moment de se priver de ce risque ils sont en train de se priver aussi d’avoir une existence plus remplie… Il existe un troisième chemin pour presser la substance de la vie sans la dessécher : profiter au maximum des joies et savourer avec gourmandise les peines, comme cela a été fait par les grands compositeurs de boléros et des chansons rancheras. Presque toutes ces chansons célèbrent une rupture déchirante ou la traîtrise d’une ingrate. Comme le fait de fêter les blessures du cœur montre, du moins, une mentalité tortueuse et en déroute ….Sans aucun doute, il y a quelque chose d’impudique et grotesque dans le fait de chanter et pleurer à chaudes larmes :

Mon cœur maudit
je suis ravi de que tu souffres,
que tu pleures et que tu t’humilies
devant ce grand amour.

Mais sans avoir jamais réussi à atteindre ce nirvana émotif, qui peut prétendre dire qu’il est vraiment en vie ?"Finalement, il ne faut pas oublier que Enrique SERNA avoue qu’il a écrit ce livre avec l’état d’esprit joyeux et plaisantin du spectateur présent au cirque.

ROB.