La marche des zapatistes
ouvrage collectif
Marcos, Esther, David, Tacho, Fidelia, Zebedeo…
Textes présentés par Jacques Blanc, Joani Hocquenghem, Yvon Le Bot et René Solis
Photos de Fred Jacquemot et Mat Jacob
éditions Métailié, 08-2001
Présentation de l'éditeur
La parole et le sens contre le pouvoir et le sang. Les zapatistes n'avaient jamais dit de manière aussi dense et aussi poétique que lors de la marche sur Mexico en février et mars 2001 ce qui fait l'esprit de leur mouvement et qui en explique le formidable écho. Cette fragilité qui en est la force. L'histoire de l'Amérique latine, celle du Mexique en particulier, s'est longtemps écrite sur le mode tragique. Les zapatistes tentent de s'arracher à cette fatalité de la violence. Curieux guérilleros qui n'ont combattu que douze jours, en janvier 1994, avant de se transformer en un mouvement armé non violent, et qui marchent sur Mexico les mains nues, mais avec leurs passe-montagnes. " Nous autres Indiens, nous étions invisibles, il a fallu que nous nous cachions le visage pour que l'on nous voie. " Leurs armes, ce sont les mots. Ceux de Marcos, le passeur, fenêtre entre le monde indien et l'univers des autres Mexicains, le nôtre aussi. Ceux de ses "sœurs et frères" indiens qu'il accompagne dans la fin du silence, la prise de parole. Un feu roulant de paroles nouvelles, qui, à travers communautés, villes et villages, gagnent le cœur du Mexique, se font entendre sur le Zocalo, la place centrale de "la plus grande ville du monde", à la tribune du Congrès et au-delà des frontières, jusqu'à nous. D'autres voix se mêlent dans ce livre à celles des zapatistes. J. Hocquenghem, écrivain (Le Stade aztèque, Payot, 1994), nous fait revivre les temps forts, les moments perdus, et les à-côtés de la caravane. J. Blanc, directeur de théâtre ("le Quartz" de Brest), Y. Le Bot, sociologue (Le Rêve zapatiste, Seuil, 1997) et R. Solis, journaliste à Libération, poursuivent avec les zapatistes, un dialogue noué avec le soulèvement de 1994.
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